Un homme masqué conduisant des wagons dans la fonderie
Date : Entre 1927 et 1944
Crédit : BAnQ Rouyn-Noranda, fonds Joseph Hermann Bolduc, série mines. 08Y,P124,S32,D370-39-5.
Les graves conséquences écologiques causées par l’anhydride sulfureux, qui est dégagé par la fonte du cuivre, sont bien connues avant même la construction de la fonderie Horne. Pour preuve, dès 1926, le gouvernement libéral de Louis-Alexandre Taschereau apporte des modifications à la Loi des mines du Québec, afin de favoriser la compagnie Noranda, notamment en mettant à l’abri l’entreprise contre toute poursuite pour les dommages causés à l’environnement par la fonderie. Tout le monde est touché par la pollution à Rouyn et à Noranda, mais ce sont les employés qui travaillent à l’intérieur de la fonderie qui sont le plus affectés. Et ce, à plus forte raison dans les premiers temps, quand l’usine était construite sans aucune division interne, afin que les fournaises soient à même de chauffer l’ensemble du bâtiment. Cette installation rendait beaucoup plus difficile l’évacuation des différents gaz, qui se répandaient partout dans l’usine, et affectait les conditions de travail des ouvriers. Rapidement, la décision d’ériger des murs interne a été prise.