Le festival des mineurs par Réal V. Benoit
Date : Novembre 2007
Crédits : Réal V. Benoit, Trésors retrouvés, Productions KB Inc., 2007.
Crédits Photo : Pochette de l’album Réal V. Benoit, Trésors retrouvés, Productions KB Inc., 2007.
On est deux, on est quatre, on est six, on est huit, on en parle, on embarque et puis c’est parti!
On est deux, on est dix, on est cent, on est mille, qui chantent et qui dansent, ou qui sautent ou rient.
On est beau, on est laid, on est gros, on est sec, on est fou, on est fin, en autant qu’on mine.
On s’y met, on s’y rend, ces amis, ces parents, les concours, on s’y amuse et n’oublie jamais.
Le fes-ti-val des mineurs de notre coin. Le fes-ti-val des mineurs qui sont loin. Le fes-ti-val de ceux qui s’cassent les reins, ceux qui se salissent les mains, tout en gagnant leur pain.
On fait huit, on fait dix, on fait douze, on fait seize, des fois vingt par jour, sans jamais rien dire.
On en vie, on en meurt, on en rit, on en pleure, on en sacre, seulement une fois de temps en temps.
Qu’on soit fort, qu’on soit faible, qu’on soit mieux, qu’on soit pire, qu’on soit jeune, qu’on soit vieux, qu’on soit boss ou moins.
On s’y met, on s’y rend, ces amis, ces parents, les concours, on s’y amuse et n’oublie jamais.
Le fes-ti-val des mineurs de notre coin. Le fes-ti-val des mineurs qui sont loin. Le fes-ti-val de ceux qui s’cassent les reins, ceux qui se salissent les mains, tout en gagnant leur pain.
On est deux, on est quatre, on est six, on est huit, on en parle, on embarque et puis c’est parti!
On est deux, on est dix, on est cent, on est mille, qui chantent et qui dansent, ou qui sautent ou rient.
On est beau, on est laid, on est gros, on est sec, on est fou, on est fin, en autant qu’on mine.
On s’y met, on s’y rend, ces amis, ces parents, les concours, on s’y amuse et n’oublie jamais.
Le fes-ti-val des mineurs de notre coin. Le fes-ti-val des mineurs qui sont loin. Le fes-ti-val des mineurs, de ceux qui s’cassent les reins, ceux qui se salissent les mains, tout en gagnant leur pain.
Le fes-ti-val des mineurs de notre coin. Le fes-ti-val des mineurs qui sont loin. Le fes-ti-val des mineurs, de ceux qui s’cassent les reins, ceux qui se salissent les mains, tout en gagnant leur pain.