Les infrastructures sportives
Dans les premières années des villes minières de Rouyn et de Noranda, les gens doivent travailler très fort et vivre dans les conditions qui sont souvent très difficiles. C’est particulièrement vrai pour les hommes qui travaillent dans les profondeurs de la terre, mais cela s’applique aussi à l’ensemble de la population des villes-jumelles. En plus de devoir vivre et travailler dans ces conditions éprouvantes, les gens de Rouyn et de Noranda n’ont pas beaucoup de moyen de se divertir lors des premières années. Toutefois, très rapidement, des infrastructures nécessaires à la pratique d’activités ludiques sont mises en place dans les villes sœurs.
Durant la saison estivale, les trois lacs à proximité, Édouard, Tremoy (aujourd’hui Osisko) et Noranda, sont très populaires pour la baignade, la pêche et la navigation. L’hiver on en déneige des sections afin de permettre aux gens de patiner. Une piscine extérieure est aménagée derrière le presbytère St-Michel et le terrain de golf de Noranda, un parcours de neuf trous, est inauguré en 1930.
Des patinoires artificielles sont aussi installées. À Rouyn, c’est à proximité l’école St-Michel qu’on entretient une glace extérieure. Dès 1926, un ligue locale de hockey est organisée dans laquelle quatre équipes s’affronte. Le premier aréna de cette région est construit à Noranda, sur la 2e avenue (maintenant Murdoch), en 1928. Rapidement, les équipes de hockey se multiplies dans les villes soeurs. À partir de ce moment, une équipe locale joint une ligue ontarienne : les Cooper Kings de Noranda.
En 1926, une glissoire est installée sur le bord du lac Osisko, au coin des rues du lac et Mgr Tessier, qui mesure environ 100 pieds de haut selon les propos, sans doute exagéré, d’un journaliste du Cooper-Gold Era. En 1941, une autre glissade est installée du bout de la rue Principale ou du Portage jusqu’au lac Édouard.
Pour en apprendre davantage :
Annette Lacasse-Gauthier, Héros sans panache tome 3, Montréal, Maxime, 1999, p. 213 à 228.
Odette Vincent, dir., Histoire de l’Abitibi-Témiscamingue, Québec, IQRC, 1995, p. 386 à 191.