Première ruée vers l’or: Développement et prospérité
Les années glorieuses
Le déménagement de Roc-d’Or vient contribuer au développement de Malartic. En 1943, les maisons qui n’ont pas été détruites sont déménagées sur des lots vacants, ce qui change d’un coup le paysage de la municipalité.
Le 7 mars 1946, M. Armand Dumas remplace M. William Hetherington, en tant que maire de Malartic.
Les années 1950 marquent le début d’une ère de prospérité pour la ville. L’industrie minière se porte bien et une colonie forestière est créée au sud de Malartic. Plusieurs autres services voient le jour pendant les années suivantes :
- Un bureau de poste (1950);
- Un hôpital privé et une unité sanitaire (1950);
- L’hôtel de ville (1951);
- Un aréna (1951);
- Une nouvelle église catholique Saint-Martin-de-Tours (1952);
- Une école secondaire catholique (1951), une école primaire catholique et une école primaire protestante (1956).
En 1959, la population de Malartic atteint presque 7000 résidents.
Services et installations modernes
Au début des années 1960, le journal hebdomadaire local Le Courrier de Malartic témoigne de la vie façon hebdomadaire de la vie de la communauté jusqu’en 2005.
Malartic se dote d’un hôpital général en 1967 rapidement transformé en un hôpital psychiatrique régional en 1969. Puis, la Villa St-Martin, une centre de soins pour personnes âgées de 32 lits voit le jour en 1968.
En 1965, la Commission des loisirs forme un comité et soutient l’initiative de certains citoyens afin de doter la ville d’une première bibliothèque, dont les débuts sont plutôt modestes.
En premier lieu, on l’installe dans les locaux de la salle des Chevaliers de Colomb. La popularité du service est telle, qu’à la suite de campagnes de financement et de démarches répétées auprès des autorités compétentes, la Bibliothèque municipale de Malartic est inaugurée officiellement le 20 mars 1967 dans un local spacieux situé à l’étage du Bureau de Poste.
Nouvelle vision axée sur les loisirs
Dans les années 1970, les dirigeants de la Ville tentent de diversifier son économie en exploitant le potentiel touristique. Ainsi, on assiste à la construction du Musée minier, de la Base plein air du lac Mourier et du camping de Malartic. Ces installations viennent s’ajouter à celles qui existent déjà à l’époque dont le kiosque touristique, les club de golf et de curling et l’aréna.