Première ruée vers l’or: Malartic se construit
Les années 1930
Au printemps 1935, plus de dix ans après les premiers piquetages effectués dans le canton de Fournière, on voit apparaître les premières constructions de la ville. En 1937, près de 400 hommes travaillent dans les mines du secteur, soit la Canadian Malartic, la Sladen et la East Malartic. Le besoin de constituer une ville en bonne et due forme se fait alors sentir. Le gouvernement s’implique rapidement afin de contrôler l’érection de la Ville de Malartic.
Rapidement, la ville voit apparaître ses premiers commerces : hôtels, pharmacies, restaurants, épiceries et banques viennent améliorer la qualité de vie des travailleurs.
Les professionnels s’établissent aussi à Malartic. En décembre 1938, on compte cinq médecins, un dentiste, deux avocats et un notaire. La construction de la ville bat son plein : en quelques mois seulement, une trentaine d’édifices commerciaux sont construits. En plus, de nouvelles rues sont aménagées, ce qui fait naître de petits quartiers résidentiels.
La naissance officielle de Malartic : l’incorporation
En mars 1939, la mine Canadian Malartic et plusieurs citoyens considèrent qu’il est temps d’orienter le développement de la ville de façon plus concrète. Soutenu par M. Émile Lesage, député de l’Abitibi, un projet de loi est présenté afin d’incorporer Malartic et d’en faire une municipalité dans les règles.
Finalement, le 28 avril 1939, Malartic reçoit son incorporation. La première réunion du conseil de ville se déroule le 6 juin 1939. Le conseil est dirigé par M. William B. Hetherington, premier maire de Malartic. Au printemps de l’année 1940, la route reliant Montréal à Mont-Laurier est ouverte. On peut désormais faire le trajet de Malartic jusqu’à la métropole en 12 heures.