Les Ayrshire de Fintry
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[écran noir avec titre : Les Ayrshire de Fintry]
[Musique de fond lente. Photo en noir et blanc montrant un homme en train de tailler des rosiers plantés le long d’une grande bâtisse avec véranda.]
J’exigeais le meilleur de moi-même, de Fintry et des hommes qui travaillaient pour moi. Les deux frères qui avaient la charge du domaine ne faisaient pas leur part du travail et les Hereford ne gagnaient pas assez de prix,
[Photo en noir et blanc montrant deux hommes arrosant les arbres d’un verger.]
[Photo en noir et blanc montrant des vaches avec une tête blanche et des cornes suivant un charriot rempli de sacs et de caisses. À mesure que l’image défile vers la droite, on aperçoit un homme conduisant le chariot tiré par deux chevaux.]
Donc, en 1924, j’ai renvoyé les hommes, vendu le bétail et trouvé un nouveau contremaître parfait, Angus Gray. Son travail était irréprochable et il est resté à Fintry jusqu’à ce que le domaine soit vendu en 1948.
[Gros plan en noir et blanc montrant un homme distingué debout devant une cheminée à l’intérieur d’une maison. À mesure que la photo s’élargit, une femme apparaît à sa droite; elle regarde l’homme.]
Concernant le bétail, je me suis tourné vers les merveilleuses vaches laitières Ayrshire que j’ai connues en Écosse étant enfant. Si l’Okanagan est bon pour un Écossais, il est forcément bon pour les vaches écossaises.
[Photo en noir et blanc montrant des vaches dans un pré. La vache à cornes la plus proche regarde l’objectif.]
Puisque j’allais avoir les meilleures Ayrshire, il me fallait aussi la meilleure étable pour les accueillir.
[Photo en noir et blanc d’une étable octogonale avec un toit pentu.]
J’ai engagé un architecte, un ami du temps de Cambridge, qui travaillait alors à Vancouver.
[Photo aux couleurs pâlies montrant l’intérieur d’une étable avec une allée de ciment entourant les barres de fer, ou cornadis, des stalles de traite. L’intérieur de l’étable est circulaire et compte de nombreuses fenêtres.]
Il a dessiné une étable laitière octogonale inhabituelle mais très pratique.
[Photo en couleur montrant un grand bac suspendu par des cordes sur un rail fixé au plafond. Il s’agit du bac à fumier qui permettait de transporter le fumier vers le lisier en ciment situé à l’extérieur de l’étable. Le bac était levé et abaissé par le biais d’une chaîne et se déplaçait le long d’un rail posé au plafond qui faisait le tour de l’étable.]
Comme j’avais l’eau courante avec une bonne pression, j’ai été à même de faire couler un sol en ciment, très inhabituel à l’époque.
[Photo en couleur montrant un silo rond au centre d’une étable. Des râteaux, des balais, une fourche et d’autres outils agricoles sont attachés sur le côté du silo.]
[Photo en couleur montrant l’intérieur de l’étable avec le sol en ciment, le silo, les cornadis métalliques des stalles de traite sur la gauche et une stalle à droite avec des montants noirs en gros plan. Les stalles étaient destinées aux veaux ou, selon d’anciens travailleurs de la laiterie, aux vaches et taureaux spéciaux.]
Alice me manquait terriblement et, pour combler le vide, j’ai consacré de plus en plus de temps aux Ayrshire.
[Portrait en noir et blanc d’une femme d’âge moyen au regard triste. Ses cheveux sont relevés en chignon.]
[Photo en noir et blanc montrant un homme à la tenue décontractée tenant une grosse vache laitière par une corde et un collier. L’homme a l’air surpris. La vache a l’air las.]
Je voulais ce qu’il y a de mieux, alors j’ai importé du bétail pure race d’Ayr, en Écosse.
[Photo en noir et blanc montrant une grosse vache qu’un homme heureux brosse (ou caresse). Il s’agit de Art Harrop qui fut travailleur laitier à Fintry pendant des décennies.]
En 1929, j’ai fait don d’un troupeau à l’Université de la Colombie-Britannique. Cela leur a permis de lancer leur programme laitier qui a duré des années.
[Photo en noir et blanc de deux vaches laitières : la mère « Fintry Honeysuckle » et sa fille « Bumblebee ». Elles regardent l’appareil photo avec intérêt. Les deux vaches ont une tache en forme de cœur sur le front.]
Comme je voulais promouvoir la race, j’en ai vendu un autre troupeau aux fermiers locaux à des prix très raisonnables.
[Photo en noir et blanc montrant un jeune homme, Art Harrop, tenant la corde et la bride d’une grosse vache qu’il observe attentivement.]
J’ai gardé le troisième troupeau à Fintry et je ne l’ai pas regretté. Nous avons remporté des trophées à la fois pour la quantité de lait produite par ces animaux mais aussi pour la qualité de leur lait.
[Photo en noir et blanc d’une grande coupe d’argent gravée.]
[Gros plan en noir et blanc sur une vache argentée surplombant une coupe d’argent.]
Pendant deux ans, ma Fintry Honeysuckle a donné plus de lait que n’importe quelle Ayrshire au Canada. J’ai aussi donné du bétail pour la reproduction à des clubs de veaux et des instituts agricoles.
[Photo en noir et blanc montrant trois veaux devant une clôture.]
Par exemple, pendant toutes les années 1930, j’ai offert une génisse de Fintry à un membre du Club de veaux Ayrshire à la Foire d’Armstrong chaque année.
[Photo en noir et blanc montrant une grande rangée de vaches tenues par des travailleurs laitiers. On aperçoit une étable et d’autres bâtiments en arrière-plan. Il s’agit de la Foire d’Armstrong.]
Certaines de mes bêtes se vendaient jusqu’en Chine et au Japon.
[Écran noir avec titre/générique : Le rêve de Dun-Waters : L’histoire de Fintry. Friends of Fintry Provincial Park Society.]