Une année difficile
1924 est une année difficile. Alice, l’épouse adorée de Dun‑Waters, meurt en mai. Peu de temps après, le manoir est détruit par un incendie. Les fondations sont intactes et Dun-Waters décide de le reconstruire. Il se réinstalle dans le manoir avec ses amis, les Stuart, qui lui tiennent compagnie.
Dun‑Waters se consacre de plus en plus à ses hobbies et passe toujours plus de temps à la chasse et en exploration. Il construit une piste de curling couverte près des étables et emmène son équipe de curling à des matches dans tout l’Okanagan. Il développe les activités agricoles du domaine. Cette même année, Dun‑Waters décide de faire venir tout un troupeau de vaches laitières et fait à nouveau appel à l’architecte John Honeyman pour construire une étable à leur intention.
Dun‑Waters décide d’essayer la race écossaise des Ayrshire pour voir si elle peut s’adapter à la vallée de l’Okanagan. La région sud de la vallée de l’Okanagan est beaucoup plus sèche que sa partie nord. Dans le sud, le bétail est généralement élevé pour la viande, les vaches laitières étant plutôt élevées dans les pâtures plus vertes du nord. Fintry se situant au milieu, on peut espérer que les deux races seront un succès. Avec les Ayrshire, Dun‑Waters est en terrain connu; il connaît des propriétaire de Ayrshire en Angleterre et en Écosse et est au fait de leurs méthodes. Il commence à se renseigner et se lance dans l’aventure grâce aux troupeaux d’Ayrshire de grande qualité disponibles au Québec. La famille Ness de Howick, au Québec, a l’habitude d’importer des Ayrshire au Canada et les éleveurs écossais la connaissent bien. Les producteurs laitiers canadiens sont les principaux acheteurs des Ayrshire importées depuis déjà plusieurs années et James Dun‑Waters peut se fonder sur leur expérience pour lancer son exploitation laitière à Fintry.