L’auberge du marin
Enquêteur : Inconnu
Personne interrogée : Reginald Smith
Date : 1981
Source : Musée d’Oshawa, Collection de fichiers audio
Extrait d’un entretien réalisé avec Reginald Smith, qui résidait au port et dont les arrière-grands-parents étaient propriétaires de ce qui était connu sous le nom de « Auberge des marins ».
Enquêteur : J’interroge M. Reginald C. Smith qui habite au 110 Parkwood Road North, appartement 107, à Oshawa. Enquêteur : Euh, M. Smith, vous m’avez expliqué que vous êtes né dans la maison du port et que vos arrière-grands-parents en étaient propriétaires.
R. Smith : *inaudible*. Mes arrière-grands-parents et c’est, c’est, plutôt une coïncidence mais euh, mon arrière-grand-père s’appelait Abram Jeffery Smith, mon grand-père portait également le nom d’Abram Jeffery Smith. Mon père s’appelait Reginald Jeffery Smith. Donc, quand vint mon tour *inaudible* pour une quelconque raison. Quoi qu’il en soit, si je me souviens bien de mon enfance, notre grand-père, mes arrière-grands-parents étaient morts à cette époque, seuls mes grands-parents étaient encore en vie. Ma grand-mère était décédée tandis que mon grand-père était encore en vie. Ma mère et mon père vivaient avec mon grand-père dans la même maison que celle où nous vivions. Je ne me souviens que de deux ans en arrière. Lorsque nous étions enfants, la chambre de grand-père se trouvait à l’avant, du côté sud de la maison. Lorsque ma mère voulait quelque chose, elle disait toujours aux enfants « nettoyez la chambre de grand-père, nettoyez la salle de bar et trouvez quelque chose ». Donc dans ce sens, je me suis toujours demandé pourquoi ils l’appelaient la salle du bar. J’ai compris, d’après ma mère, et en discutant avec mon grand-père, qu’il y a des années, il s’agissait d’un hôtel. Ou d’une salle de bière, ou peu importe comment vous voulez l’appeler, à l’époque. Le bar se trouvait dans cette pièce particulière. *inaudible* au sous-sol, à l’époque où nous étions enfants, le bar était au sous-sol et servait d’établi. Nous n’avons jamais pu comprendre de quoi il s’agissait, mais quand ils nous l’ont expliqué, c’était ainsi. J’en ai entendu parler et je me souviens qu’il s’agissait d’une salle de boissons, si vous préférez, et la salle de boissons se trouvait à l’avant de la maison. Et euh, j’ai fourni à M. Hand une copie, une photo de cette maison. Je pense que ses archives et celles de Toronto le prouveraient, et c’est ce que cela représentait, à l’époque. Mais euh, nous y avons vécu, nous sommes tous nés, mes deux sœurs, mes trois sœurs et moi y sommes nés et y avons été élevés. Nous avons vécu sur le lac toute notre vie jusqu’en 1955. Mon père a fait de la pêche commerciale, pendant de nombreuses années à Oshawa. Et si je me souviens bien, mon grand-père, Andrew Jackson, a été capitaine de port pendant de nombreuses années. À Oshawa. Et euh, Limon, non, euh, Lloyd Kipper, je pense, Lloyd Kipper au cours de ses dernières années à Tampa, a demandé à un homme qui n’était pas Abram de s’en occuper, de le prendre en charge, n’est-ce pas? Eh bien, Lloyd était le capitaine de port légalement nommé par le gouvernement fédéral. Il a participé à un certain nombre de rendez-vous avec eux. C’est donc de cette façon que nous étions connectés au port, à cette époque.
Enquêteur : Je crois que votre arrière-arrière-grand-père possédait une propriété le long de la plage du port ainsi qu’à l’endroit où se trouvait sa maison, est-ce exact?
Reginald Smith : C’est exact. Il possédait une propriété du côté de la plage. Au bord du lac, *inaudible* sa maison. Puis il y avait une, deux, trois, quatre, il y avait environ six maisons face au lac. Mon grand-père *inaudible*. Deux ans plus tard, avant la mort de mon grand-père, la propriété a été divisée en plusieurs parties pour que les fils et les filles *inaudible* puissent en hériter. Puis, nous avons eu des occasions où finalement, euh, ma mère, ma mère est décédée, elle a hérité de ce qui restait de mon père. Les McNealy, qui était alors avocat, et Mark McNealy, se sont occupés de la vente des propriétés à la ville pour notre compte. Bien évidemment, la vente a eu lieu pendant la semaine, la concession a été conçue et vendue, c’est la raison pour laquelle il a attiré notre attention sur notre couverture de plomb sur la façade du lac de la propriété en ce qui concerne les droits relatifs à l’eau et les chutes. Et euh. J’ai essayé de conclure un accord avec la ville pour qu’elle finance les frais de recherche des héritiers, afin que nous puissions conclure une sorte d’accord *inaudible* pour eux, ou *inaudible* être payés. Mais dès qu’ils ont pris une copie là-haut, les droits relatifs à l’eau *inaudible*, qui ont toujours appartenu aux héritiers au fil des ans, demeurent inchangés et appartiennent toujours aux héritiers encore en vie. Et la ville…
Reginald Smith : R. Smith : De la famille Smith. La ville d’Oshawa n’a toujours pas finalisé cette partie. J’ai donc un dossier attestant que nous sommes toujours propriétaires du lac d’eau et que la ville détient la propriété, mais pas celle du lac d’eau. Et c’est ce qui se passe aujourd’hui.