Chapitre 16 – La fin de Solidarity
Plus tard en novembre, lors de la Convention de la BC Federation of Labour, on voit des délégués s’engager à fournir un soutien continu aux groupes communautaires s’étant senti trahis par l’accord, mais la promesse sonne vide pour beaucoup.
Audio avec transcription: « Consultation – Père Jim Roberts »
La Solidarity Coalition continue de fonctionner, déterminée à continuer à effectuer des pressions sur le gouvernement à repenser les autres projets de loi. En 1984, ils prennent eux-mêmes les consultations en main avec la People’s Commission (Commission populaire), en voyageant dans toute la C.-B. afin d’entendre les commentaires de la communauté sur la législation et le budget.
La Commission publie ses trouvailles dans The People’s Report (Le Rapport du peuple) mais le gouvernement ignore complètement cet effort. Les revendications sur les droits de la personne restent sans réponses, et ainsi le contrôle des loyers, le financement des services publics et plus semblent être oubliées pendant les années à venir.
1984 La Commission populaire et son rapport, Ken Novakowski (Personnel de négociation, BC Teachers’ Federation)
La fin dénuée d’intérêt du mouvement Solidarity en 1983 tend à éclipser ce qui a été l’un des plus grands moments de l’histoire syndicale de la C.-B.. Le gouvernement a été forcé à reculer sur leurs attaques visant les droits du travail, et cela a été une époque formatrice pour les syndicats de travailleurs impliqués. Les provinces de partout au Canada ont regardé et appris des événements en Colombie-Britannique.
Legs de la Solidarity, Marion Pollack (Women Against the Budget, postier), Stuart Alcock (Représentant pour les hommes gais, Solidarity Coalition), Larry Kuehn (Président, BC Teachers’ Federation), Rod Mickleburgh (Journaliste du travail), and Ken Novakowski (Personnel de négociation, BC Teachers’ Federation)
Plus important encore, elles ont vu des militants syndicalistes et communautaires travailler vraiment côte à côte de façons nouvelles et stimulantes. Pour les milliers de Britanno-Colombiens y ayant pris part, ils peuvent se souvenir avec fierté d’avoir pris part à un « mouvement du peuple ne s’étant produit qu’une seule fois dans l’histoire de la province ».