FECB écoles aux coins des rues
Extraits des entrevues d’histoire orale du BC Labour Heritage Centre, 2018.
Ken Novakowski (Personnel de négociation, BC Teachers’ Federation) [00:00:01] À cette conférence d’été en particulier, en raison de ce qui se passait, on a mis l’accent sur toutes les coupures dans l’éducation et sur la façon dont cela nuisait à nos écoles. Et Larry Kuehn, notre président de l’époque, a eu cette idée. C’était son idée d’avoir ces écoles aux coins des rues. Nous avons donc créé des écoles fictives, nous avions d’énormes écoles faites en carton, et lors d’une journée donnée pendant la conférence d’été au milieu du mois d’août, nous avons envahi le centre-ville de Vancouver. Nous avons apporté ces écoles à tous les coins de rue. C’est pourquoi nous les avons appelées les écoles de coin de rue. À tous les coins des rues de Vancouver. Nous avions l’école devant nous, et nous étions quatre ou cinq derrière l’école, distribuant de la documentation, parlant aux gens alors qu’ils passaient devant nous.
[00:00:52] Et la réponse que nous avons obtenue était incroyable. Nous étions dépassés. C’était juste, les gens étaient fâchés par rapport à ce qu’il se passait, et c’était visible même à ce moment-là. Je me souviens que lorsque nous marchions avec l’école que je transportais, parce que j’étais membre du personnel, et que nous marchions dans la rue au centre-ville de Vancouver, cet autobus est passé, et le conducteur de l’autobus a klaxonné et nous a salués de la main. Et vous savez, ils étaient, tout le monde était plutôt d’accord. Ils savaient ce qu’il se passait. Ils s’opposaient à ce qui se passait et ils l’ont montré de toutes sortes de façons. Donc, les écoles de coin de rue étaient fantastiques, et nous avons parlé à des milliers et des milliers de personnes, leur avons donné des dépliants et de l’information et, et c’était vraiment, vraiment une réussite. Mais encore une fois, comme vous l’avez dit, c’était un exemple de gens qui utilisaient des moyens créatifs pour communiquer avec les autres et leur parler de ce qu’il se passait.