Communiqué de presse provincial du 7 juillet 1983
Dossier Rod Mickleburgh, BC Labour Heritage Centre collection
Le gouvernement provincial tente d’illustrer la fermeture de la Direction générale des droits de la personne et le renvoi de la
Commission des droits de la personne en disant que cela rendra le système plus efficace.
Transcription :
Province de la Colombie-Britannique COMMUNIQUÉ DE PRESSE
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE 7 juillet 1983
Le ministre du Travail Bob McClelland a révélé aujourd’hui une nouvelle Loi sur les droits de la personne pour la Colombie-Britannique, et il dit qu’elle permettra une résolution plus efficace des différends en matière de droits de la personne et qu’elle permettra en même temps d’aider à renforcer la sensibilisation du grand public sur l’importance des enjeux relatifs aux droits de la personne.
La nouvelle loi, qui remplace le Code des droits de la personne de la C.-B., contient un processus de résolution de différends rapide et adopte des protections spécifiques pour les personnes étant traditionnellement ciblées par la discrimination, notamment les personnes avec une incapacité physique ou mentale.
M. McClelland tient à souligner que certaines affaires liées aux droits de la personne ont pris jusqu’à six ans avant d’être résolues, et dit que le système actuel ne fonctionne clairement pas pour ce qui est de protéger ceux qui en ont le plus besoin.
« Je ne veux pas que blâme soit mis sur nos représentants des droits de la personne », a-t-il dit, « parce que c’est vraiment le système lui-même qui cause ces retards incroyables. »
À l’heure actuelle, les représentants des droits de la personne tentent de négocier un arrangement tout en servant de défenseurs pour les plaignants, un processus qui, dans l’atmosphère incertaine et électrique entourant ces différends, peut être ardu et de longue durée.
« Dans bien de ces affaires, un retard dans la justice est un déni de justice », dit M. McClelland, « non seulement pour le [fin de la page]