Dépliant « Stop à l’attaque des travailleurs »
Patsy George Solidarity Collection, BC Labour Heritage Centre
La Solidarity Coalition et Operation Solidarity publient jointement un prospectus expliquant que la législation proposée touche plus que les travailleurs syndiqués.
Transcription
Arrêtez les attaques sur les travailleurs
Il y a eu beaucoup d’attention du grand public face aux attaques du gouvernement de Bennett sur les droits des fonctionnaires. C’est bien que ce soit discuté car les nouvelles lois retireraient les droits vraiment fondamentaux de 250 000 personnes travaillant pour le gouvernement provincial, les hôpitaux, les commissions scolaires, les sociétés d’État et les municipalités qui sont maintenant garantis aux personnes travaillant dans le secteur privé. Des droits acceptés depuis longtemps comme les procédures de règlement de griefs, l’ancienneté, et les procédures de mise à pied en bonne et due forme seront abolis.
Presque aucune attention n’a été portée au fait que le budget et d’autres nouvelles lois vont aussi faire souffrir tous les travailleurs.
[gras] Si vous êtes syndiqué dans le secteur privé, [fin du gras] le Directeur de l’Employment Standards Branch (Direction des normes d’emploi) peut mettre fin à votre convention collective si vous ne renégociez pas votre convention assez vite. Vous pourriez être forcé à travailler au salaire minimum. Les employeurs pourront négocier des conditions de travail pires que le minimum garanti aux travailleurs non-syndiqués.
[gras] Si vous n’appartenez pas à un syndicat, [fin du gras] vous n’aurez plus la possibilité de faire appel à la Commission des normes d’emploi indépendante. Elle sera remplacée par un directeur nommé par les ministres. S’il vous venait à l’idée de décider que vous auriez besoin d’un syndicat, les modifications proposées au Code du travail rendront cela encore plus difficile. Votre droit à une indemnité de départ des entreprises faisant faillite sera retiré.
[gras] Si vous êtes une femme, [fin du gras] votre espoir d’obtenir un jour la parité salariale sera étouffé par les nouvelles lois. Si vous êtes une femme non syndiquée, vous pourrez être licenciée si vous êtes enceinte, et ne serez plus protégée du harcèlement sexuel au travail.
[gras] Si vous avez été blessé ou incapacité, [fin du gras] le budget et les nouvelles lois impliqueront plus de difficultés parce que vos droits sont limités. Le Code des droits de la personne et la Commission des droits de la personne vont être abolis. Vous aurez moins de protections en vertu de la nouvelle loi car vous aurez à prouver qu’il y avait l’intention de vous discriminer. Les entreprises auront plus d’occasions de ne pas tenir compte des demandes d’emploi des travailleurs infirmes.
[gras] Si vous êtes au chômage [fin du gras] vous ne pouvez pas vous attendre à un budget et à ces lois pour vous fournir un nouvel emploi. Toutes les autres nombreuses personnes licenciées par le gouvernement de Bennett seront en compétition avec vous pour les quelques postes disponibles. Le gouvernement a dit qu’il créerait un climat pour la reprise, mais l’agitation et l’anxiété qu’ils ont engendré va rendre toute reprise économique plus difficile.
Et après?
Récemment, la 34e proposition d’amendement au Code du travail a été rendue publique.
Si le gouvernement effectue ces changements, les ministres et les employeurs vont gagner en pouvoir, au coût des droits et des libertés de tous les travailleurs, qu’ils soient syndiqués ou non. Les gestionnaires auront une plus grande liberté de faire ce qu’ils veulent, quand ils veulent, au dépens des travailleurs et de leurs familles.
Notamment :
Le Conseil des relations de travail serait contrôlé directement par le gouvernement. Lorsque le Conseil prend des décisions, il les fonderait sur les souhaits du gouvernements, et non pas sur ce qui est juste.
Tout travail dans la province pourrait être déclaré comme étant un « Travail essentiel » et le droit de grève pourrait être retiré.
Les entreprises pourraient licencier des employés lors d’une campagne de syndicalisation, du moment qu’elles n’admettent pas avoir licencié des gens pour activité syndicale.
Si un employeur vends ou transfère l’entreprise, le Conseil des relations de travail pourrait éliminer la convention collective des employés.
Il y a bien d’autres dispositions dans les amendements proposés qui augmenteraient les droits des gestionnaires et retireraient les droits des travailleurs. Le résultat serait très vite la réduction des salaires, de pires conditions de travail et plus d’insécurité pour les travailleurs.
Ce que vous pouvez faire
Appelez ou écrivez à votre membre de l’assemblée législative à Victoria.
Écrivez au ministre du Travail McClelland, édifice de l’Assemblée législative, Victoria.
Joignez-vous aux actions de Solidarity dans votre collectivité.
Signez la Pétition de Solidarity pour le gouvernement.
Prenez la parole!
[logo] OPERATION SOLIDARITY COALITION