En équipe, tout est possible
Aimee McIntosh et Jim Beckett en duel durant une cérémonie de promotion de l’Association des arts martiaux de Sooke [Sooke Martial Arts] (passage à la ceinture suivante), 2005. Le duel, en karaté, est une occasion de pratiquer les techniques de blocage et de contre-attaque.
Photographie, 2005
Image reproduite avec l’aimable autorisation d’Aimee McIntosh
Audio, 2019
Enregistrement mis à la disposition du public avec l’aimable autorisation de la Société historique de la région de Sooke (Sooke Region Historical Society). Ce clip audio n’est accessible qu’en anglais.
2:32
Ce clip audio est extrait d’une entrevue sur la vie et le travail d’Aimee McIntosh, faite par Montana Stanley, responsable des collections du Musée de la région de Sooke (Sooke Region Museum).
Montana (non inclus dans l’extrait) : Quel est votre rôle actuel dans la communauté et comment le concevez-vous?
Aimee: Mon rôle actuel dans la communauté? Je ne considère pas vraiment ça comme un rôle dans la communauté… C’est simplement de maintenir un rapport avec ma fille, vous savez, et d’être impliquée dans sa vie. Pour moi, c’est très important. C’est une partie importante de la croissance d’être impliqué, d’être présent pour que l’enfant sache qu’on est là, pour pouvoir lui parler, pour être proche de l’enfant. J’ai vécu ça avec mes parents, et je veux être en mesure de lui donner ça à elle aussi.
J’ai commencé le karaté parce que c’était une affaire de famille. À l’époque, le club appartenait à Jim Beckett, qui vit à Sooke depuis longtemps, et il gérait le club, et sa femme était un sensei, alors je pouvais l’admirer… Marilyn Beckett… et il y avait plusieurs femmes senseis… [dont] Diane Voleck. Elle ne vit plus à Sooke, mais elle y habitait, et elle était un sensei. Elle était là tous les lundis et tous les jeudis, pour toutes les classes. Elle était forte et indépendante. C’était vraiment quelqu’un qu’on pouvait prendre comme modèle, surtout dans un sport dominé par les hommes.
Il a fallu que je me batte, que je prouve ma valeur, et il a fallu que je travaille dur, mais les choses que j’ai apprises en faisant ça, et en grandissant là et en étant poussée comme ça, je m’en sers encore. Alors, pour moi, pouvoir enseigner à ma fille est très important. Cette éthique de travail, ce n’est pas quelque chose que l’on voit beaucoup, où l’enfant n’est pas blessé ou poussé contre son gré d’une manière quelconque… Alors être en mesure de lui donner un objectif à atteindre, des attentes, pour moi c’est extrêmement important. Et pouvoir le faire dans le cadre d’un sport que j’aime et qui m’a accompagnée durant toute ma jeunesse, et de maintenir ce rapport avec ma famille, ce n’est pas quelque chose qui est donné à tout le monde.