Entrevue avec Bill Green – la modernisation du Traité du fleuve Columbia et l’environnement
Produit par le Revelstoke Museum and Archives. Filmé par Agathe Bernard.
Bill Green, le directeur de la Commission des pêches intertribales de la portion canadienne du fleuve Columbia, discute de l’aspect environnemental de la modernisation du Traité du fleuve Columbia.
Écran-titre : Logo circulaire sur fond noir. Le logo est une image de quatre vagues qui se transforment en épis de blé à lʼextrémité gauche. Le titre « Histoires sous la surface » apparait en lettres majuscules autour de lʼimage.
Entretien avec Bill Green – un homme blanc chauve avec une barbe grise courte. Il porte une chemise à carreaux rouge. Il est assis sur une chaise dans le coin d’une pièce. Il y a des photos en noir et blanc sur le mur derrière lui.
Logo du Revelstoke Museum and Archives dans le coin inférieur droit.
Transcription de la narration :
[Bill Green parle dans le coin d’une pièce couverte de photos en noir et blanc]
Eh bien, dans le cadre des négociations du Traité du fleuve Columbia, nous avons travaillé du côté canadien, en particulier sur le rétablissement de la fonction de l’écosystème dans nos réservoirs et rivières qui sont affectés par les barrages du Traité du fleuve Columbia. Et, quand vous commencez à examiner cette question, vous réalisez que nos plus grandes pertes écosystémiques ont été ressenties dans les écosystèmes des plaines inondables et des zones humides. Et, pour moi, la comparaison frappante est toujours entre le tronçon de Revelstoke qui, bien sûr, pendant plusieurs mois de l’année, est complètement inondé par le réservoir Arrow et ensuite, il est exposé de nouveau. Et puis, bien sûr, aggravé par le fait que nous passons de débits fluviaux très bas à des débits plus élevés presque tous les jours, parfois, de l’année. Donc, il y a une grande zone qui est en quelque sorte ni poisson, ni oiseau, ce n’est pas une terre ou ce n’est pas de l’eau et elle n’a jamais le temps de fonctionner pleinement comme un écosystème terrestre ou riverain.
C’est donc ce que nous voyons ici à Revelstoke. Le contraste pour moi et la chose la plus frappante est que, si vous voyagez de Radium à Golden et, encore plus en aval, près de Donald, vous voyez un écosystème très similaire qui n’est pas affecté par un barrage et qui n’est pas inondé par un barrage. Alors, les zones humides de la Columbia sont une zone spectaculaire. La restauration des écosystèmes de ces plaines inondables et des zones humides est, vous savez, à mon avis, un élément central dans la restauration du fonctionnement de l’écosystème afin que nous puissions avoir une gamme variée de végétation par opposition à la monoculture que nous avons en grande partie ici maintenant. Et toutes les espèces d’oiseaux et d’animaux qui y sont associées.