Entrevue avec Harold Catherwood – protester contre le barrage
Produit par le Revelstoke Museum and Archives. Filmé par Agathe Bernard.
Entretien avec Harold Catherwood dans lequel il raconte avoir protesté avec un petit groupe de personnes sur le site du barrage.
Écran-titre : Logo circulaire sur fond noir. Le logo est une image de quatre vagues qui se transforment en épis de blé à lʼextrémité gauche. Le titre « Histoires sous la surface » apparait en lettres majuscules autour de lʼimage.
Entrevue avec Harold Catherwood – Un homme blanc avec des cheveux gris, vêtu d’une chemise à carreaux bleue, blanche et grise, et d’une veste noire. Il est assis sur un fauteuil brun.
Logo du Revelstoke Museum and Archives dans le coin inférieur droit.
Transcription de la narration :
[Harold Catherwood parle, assis sur un fauteuil]
Les habitants de Nakusp, il y avait un petit groupe-là qui s’opposait aussi très fortement à ça. Bien, ce n’était pas un rachat, mais plutôt un vol de propriétés dans la vallée. Alors nous avons décidé, nous allions organiser une manifestation à Castlegar. Nous étions quatre à descendre d’ici – et quand je dis « ici », je parle surtout de Sidmouth et jusqu’à Revelstoke. Oh, quoi qu’il en soit, nous avons fini par y aller et je vais vous les nommer : John Rauchert, qui a fourni la voiture, Jack Hall y est allé et une personne du nom de Mitro Toma qui possédait une scierie et qui recevait le même genre de traitement que le reste du groupe, c’est-à-dire très mauvais. Nous étions arrivés à un moment plutôt opportun. La construction du barrage a été négociée à condition qu’il n’y ait pas de grève de la part des syndicats ou de toute autre personne impliquée dans le projet.
Le syndicat a trouvé une faille chez les gens qui fournissaient le pétrole pour la construction du barrage à Castlegar. Mais en tous cas, voilà qu’un représentant des compagnies pétrolières est arrivé et nous a demandé quelle était notre plainte, et bien sûr, nous n’avons pas mis longtemps à lui dire. Et il a dit : « J’aimerais les prendre », il a dit « je viens juste de remettre ces hommes au travail hier » – je ne sais pas si c’était le jour même ou la veille. Mais il pensait : « J’aimerais tous les retirer de nouveau », mais il a dit : « J’ai bien peur de ne pas pouvoir vous aider parce qu’il n’y a pas assez de preuves ou de pouvoir dans ce que vous défendez. »
En conséquence, notre piquet de grève n’a donc pas duré très longtemps, mais au moins je suis fier de dire que je me suis opposé au projet et je n’ai pas honte de le dire non plus.