Entrevue avec Nancy Martin – quitter Arrowhead
Produit par le Revelstoke Museum and Archives. Filmé par Agathe Bernard.
Nancy Martin discute du moment où sa famille a quitté Arrowhead.
Écran-titre : Logo circulaire sur arrière-plan noir. Le logo est une image de quatre vagues qui se transforment en épis de blé à lʼextrémité gauche. Le titre « Histoires sous la surface » apparait en lettres majuscules autour de lʼimage.
Entrevue avec Nancy Martin – Une femme blanche avec des cheveux gris courts portant un gilet bleu marine à fermeture éclair. Elle est assise dans la cuisine dans l’exposition avec des artéfacts et du papier peint derrière elle.
Le logo du Revelstoke Museum and Archives apparaît dans le coin inférieur droit.
Transcription de la narration :
[Nancy Martin parle, assise dans une cuisine décorée à l’ancienne]
Ma famille a quitté Arrowhead en 1961. Ils sont partis parce mon père savait que le barrage hydro-électrique High Arrow s’en venait et [BC] Hydro discutait déjà de la vente des maisons des gens et les choses qui allaient se produire, et je pense qu’il croyait vraiment qu’il obtiendrait une meilleure offre s’il vendait à quelqu’un – il y avait un homme qui travaillait à la scierie qui se cherchait un logement. Alors, nous avons vendu quelques années avant les autres gens et il n’a pas vendu à [BC] Hydro.
Le nombre d’habitants à Arrowhead quand nous avons quitté, je ne suis pas certaine, vous savez, il y avait encore plusieurs familles, plusieurs personnes sont parties après nous. Je dirais qu’il y aurait eu autour de 200 personnes qui habitaient là, 200 à 300 personnes. La scierie était encore en opération alors il y aurait eu des familles vivant là-bas… Les traversiers desservaient encore le Lardeau.
Les gens étaient probablement très malheureux de quitter Arrowhead, mes parents l’étaient certainement. Ils aimaient la vie là-bas et s’ennuyaient leurs amis proches, et… Je suis certaine que des commerces l’auraient remarqué. Jack Tillen avait la grosse entreprise forestière qui opérait à l’époque, mais je suis certaine qu’il y avait beaucoup de gens mécontents…
Comme moi, enfant, j’étais très nerveuse, je ne voulais pas vivre à Revelstoke, c’était comme une grande ville et les écoles étaient plutôt effrayantes, mais nous nous sommes ajustés parce que j’avais seulement 10-11 ans…
Mais plusieurs personnes, je suis certaine, étaient malheureuses de devoir quitter.