Richard Desautel et sa famille à Nelson, 2022

Mike Graeme Photography.
En 2010, Richard Desautel, un Sinixt d’Inchelium, dans l’État de Washington, a franchi la frontière canadienne et abattu un wapiti à des fins cérémonielles, sans permis de chasse canadien valide. Il s’agissait d’une action délibérée visant à déclencher une procédure devant les tribunaux de la Colombie-Britannique et du Canada. Le résultat final fut une décision prise en Cour suprême du Canada en avril 2021 affirmant que les Sinixt étaient bel et bien un peuple autochtone du Canada et qu’ils pouvaient revendiquer des droits ancestraux au Canada. Le peuple Sinixt ou la Première nation des lacs Arrow avait été déclaré éteint au Canada au sens de la loi sur les Indiens en 1956.
Le 10 juin 2022, Desautel, et une centaine d’autres Sinixt de Washington, se sont réunis à Nelson, en Colombie-Britannique, pour célébrer la décision de la Cour suprême. Richard Desautel est ici en compagnie de sa petite-fille, Bea (à gauche), et de sa fille, Francesca (à droite), lors de la cérémonie à Nelson.