Conclusions des fouilles du Musée d’archéologie de l’Ontario
Les fouilles menées par le Musée ont permis de conclure qu’une autre campagne de fouilles plus intensive pourrait mieux renseigner sur la nature des bâtiments jésuites et laïques français situés à l’intérieur des murs en pierre du fort.
Les défis de la fouille (sous-titrage disponible en FR et EN) – Regarder la vidéo avec la transcription (FR)
Des fouilles plus poussées des zones alentours du fort, particulièrement vers le nord, nous renseigneraient sans doute sur la nature de l’enceinte reliée au fort et sur les nature et fonction de toute structure associée à cette enceinte. Ces fouilles nous fourniraient également des informations sur les fortifications et des éléments tels des douves.
Sans doute plus important encore, de nouvelles fouilles pourraient permettre de récupérer un plus grand nombre d’objets liés à la culture matérielle du XVIIe siècle, objets qui ont été utilisés sur une période de deux ans – une occasion très rare en archéologie. Des artéfacts tels des outils et des ustensiles en bois, des tissus et des paniers présentent un potentiel fascinant. Une telle collection deviendrait un outil de référence essentiel pour l’étude de la culture matérielle du XVIIe siècle dans l’ensemble de l’Amérique du Nord.
La fouille du village adjacent à Sainte-Marie II permettrait d’augmenter substantiellement nos connaissances. Elle pourrait également permettre de découvrir d’importants renseignements sur la nature des modes de peuplement des Wendats, tant en termes d’habitations que de l’influence qu’ont eue les Européens sur les fortifications à une époque de crise aigüe, comme l’indiquent les preuves documentaires que nous possédons.
Des fouilles plus poussées pourraient permettre de mieux comprendre comment le fort et les Wandats se sont défendus face au harcèlement constant des Haudenosaunees.