Le premier drapeau canadien : notoriété et modernisation
Le gouvernement canadien confie à la compagnie Bruck Mills des commandes qui témoignent de l’excellence de ses productions et de sa renommée dont le prestigieux contrat du drapeau unifolié.
Le premier drapeau canadien
En 1964, l’usine participe en grand secret à la confection de plusieurs prototypes du drapeau canadien. Cette tâche, commandée par le gouvernement de Lester B. Pearson, s’inscrit dans un processus qui conduira à l’adoption de l’unifolié par la Chambre des communes et le Sénat en décembre 1964.
Avant même que le modèle soit approuvé, la Bruck se prépare déjà à produire les drapeaux en tissant un nylon particulier et en formant les employés chargés de l’impression. Une précaution qui s’avère utile, puisque la Bruck Mills est bientôt sollicitée par une forte demande de drapeaux officiels du Canada.
Expo 67 et l’Arbre des peuples
Cette contribution prestigieuse est de nouveau sollicitée lors de l’Exposition universelle de Montréal en 1967. Selon l’ancien cadre Gerald Thomas, la Bruck fournit non seulement des drapeaux canadiens, mais également ceux de nombreux autres pays. Elle participe aussi à la production des textiles qui composent l’Arbre des peuples élevé devant le pavillon du Canada.
Le bleu du drapeau du Québec et les jeux olympiques de Montréal
En 1968, c’est aussi à la Bruck Mills que l’on demande d’établir les normes de teintures nécessaires à l’obtention du bleu du drapeau québécois. Pour répondre à la forte demande de drapeaux, des travailleuses de l’usine font de la couture supplémentaire à la maison, ce qui leur rapporte de 25 à 75 cents l’unité. En vue des Jeux olympiques de 1976 à Montréal, la Bruck travaille avec d’autres manufacturiers à la confection des drapeaux officiels.
Créneaux spécialisés et tissus d’ameublement
L’entreprise mise sur la modernisation de ses installations et les créneaux spécialisés comme les tissus d’ameublement. La compagnie développe aussi, à l’interne, un processus pour assurer la formation continue de ses travailleurs.