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Les années de guerre dans Kenwood Town

Après avoir survécu à la Grande Dépression, la « Kenwood Town » d’Arnprior est prête à affronter le début de la Seconde Guerre mondiale. Kenwood Mills continue de produire des biens essentiels pour l’effort de guerre, et ses employés veulent servir leur pays.

Impression lithographique en couleur.

Liste des volontaires de la Seconde Guerre mondiale.

 

De nombreux employés, dont certains fraîchement sortis de l’école secondaire, s’enrôlent. Au total, cinquante-sept personnes se portent volontaires pour le service.

Demande d'emploi et relevé d'emploi manuscrits.

Demande et relevé d’emploi de Gerald Homuth.

 

De ceux qui s’enrôlent, trois ne reviennent pas. John Yade (19 ans) devient la première victime originaire d’Arnprior lorsque le navire sur lequel il sert est torpillé le 4 février, 1941. Keith Dupuis (21 ans), qui a écrit dans son application qu’il était spinner (fileur) de métier, décède dans un accident de moto alors qu’il est en service en 1944, et Nelson Hogan (23 ans), qui a déjà survécu à un service dans le théâtre de l’océan Pacifique, est tué au combat alors qu’il se trouve en France.

Plaque en laiton.

Plaque du tableau d’honneur.

 

Kenwood Mills limite sa production de couvertures pour la population civile en raison des pénuries de laine. En même temps, l’usine augmente la production de feutre de papeterie pour répondre à la demande de papier alimentée par les consommateurs. On a besoin de journaux, qui contiennent des rapports quotidiens sur la guerre, de documents gouvernementaux d’enrôlement et de libération, et de paperasse gouvernementale. La machine bureaucratique canadienne prospère.

En octobre 1939, Kenwood Mills commence à produire des couvertures pour la Marine canadienne et continuera tout au long de la guerre de produire des textiles comme le fearnought, une laine épaisse utilisée pour les pardessus. L’usine de Rensselaer, à New York, un chef de file dans l’industrie textile, continue de fournir les plans techniques les plus récents à son usine d’Arnprior pour s’assurer qu’elle soit à la pointe de la technologie.

Plan dessiné à la main d'une machine.

Bon de fabrication, 1941.