Le sort des épaves
Après la tempête, des épaves furent retrouvées à des intervalles différents. Alors que le Charles S. Price fut retrouvé flottant à l’envers quelques jours après la tempête, il fallut plusieurs années pour en retrouver d’autres. Par contre, l’épave de l’Argus fut retrouvée en 1972 et, quatre ans plus tard, c’est celle du Isaac M. Scott que l’on retrouva, toutes deux au fond du lac Huron.
Ce ne fut que 60 ans plus tard, dans les années 80, que l’on retrouva l’épave du Regina qui fait maintenant partie d’un projet archéologique sous-marin financé par l’État du Michigan. Quant à l’épave du Wexford, elle ne fut retrouvée qu’en août 2000 dans le lac Huron. Le navire se trouvait en position verticale sous 23 mètres d’eau, près de St. Joseph, en Ontario. Les épaves du Henry B. Smith et du Hydrus n’ont pas encore été retrouvées à ce jour.
D’autres navires ne coulèrent pas entièrement; c’est le cas du Louisinia qui prit feu et brûla jusqu’à la ligne de flottaison le lendemain de la tempête. Il fut déclaré perte totale. Le Major fut retrouvé à flot après la grande tempête et put être récupéré. En 1931, il fut partiellement détruit par un incendie. Le Matoa subit un sort semblable puisqu’à l’origine, on l’avait déclaré comme perte totale, mais il fut récupéré et reconstruit lors de travaux extrêmement coûteux. Il cessa finalement de naviguer en 1937.
Il fut possible de renflouer certains navires après leur naufrage et de les réutiliser pendant un certain temps. Ce fut le cas pour le Turret Chief, le Howard M. Manna Jr, le U.S. Lightship No 82, le L.C. Waldo et le Halsted.