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Les recommandations de l’enquête

Maquette en bois avec une coupe transversale du bâtiment. On peut y observer le fonctionnement de cette station.Une autre question soulevée lors de l’enquête, particulièrement auprès des propriétaires de compagnies maritimes interrogés, portait sur la tenue des registres. Les normes de 1913 en matière de gestion des dossiers n’étaient pas aussi rigoureuses qu’elles ne le sont aujourd’hui. Les listes des membres d’équipage étaient souvent incomplètes. C’est l’une des raisons pour lesquelles on ne peut déterminer avec exactitude le nombre de victimes parmi les marins lors du désastre. On recommanda aux compagnies maritimes d’améliorer la tenue de leur registre des membres d’équipage.

Maquette en bois d’un petit canot à quatre rames. Des maquettes en bois de petits bonshommes nous donnent une échelle de comparaison.À cette époque, de nombreux bateaux n’étaient pas équipés de radios. Certains témoins déclarèrent lors de l’enquête que celles-ci auraient été utiles, particulièrement pour communiquer les conditions météorologiques. Après la grande tempête de 1913, des radios ont été installées sur tous les cargos hors mer.
 
Petite lampe avec un panneau de verre derrière pour lui permettre de concentrer la lumière dans une seule direction.L’enquête remit également en question le système d’avertissement de tempête utilisé à l’époque. Bien que ce système indiquait la force du vent (p. ex., vent fort, vent violent, etc.) et sa direction, il n’indiquait pas à quel moment la tempête allait débuter. Cette situation posait un problème pour les cargos, en particulier vers la fin de la saison de navigation, lorsque les derniers chargements devaient être livrés. Ni le capitaine ni son équipage n’étaient en mesure de savoir si la tempête allait frapper dans deux heures ou dans deux jours.

 

Lampe en métal et en verre de forme cylindrique. L’inscription « H.L. Piper Montreal » est gravée sur son socle.