L’inefficacité de la corne de brume
Un des problèmes soulignés par l’enquête portait sur la communication entre le gardien de phare, situé en haut de la côte, et la station qui abritait la corne de brume, située en bas de la côte. Alors que le phare était l’endroit le mieux indiqué pour déterminer si la corne devait être activée, aucun moyen direct ne permettait au gardien de phare de communiquer avec la station. Le gardien devait descendre la côte pour rejoindre la station et communiquer les renseignements pertinents.
L’efficacité de la corne de brume a également été remise en question lors de l’enquête. On affirmait que celle-ci se révélait inutile lors de tempêtes, en présence de vents violents et du bruit des vagues s’écrasant sur les rochers. Plusieurs témoins interrogés se demandèrent si le déclenchement de la corne aurait fait la moindre différence lors de la tempête.
On estimait également que son emplacement était inadéquat. À cette époque, la station était située à l’usine d’électricité et d’eau de la ville, qui abrite aujourd’hui le musée maritime, à quelques centaines de mètres du lac. Après la grande tempête, on la déplaça à l’extrémité sud du brise-lames.