L’histoire de famille de Lucien Rolland
Réalisation : Boréalis
Invité : Lucien Rolland
Date : 11 novembre 2013
Transcription :
Lucien Rolland est assis face à la caméra.
[Ça] a commencé par mon grand-père, Stanislas Jean-Baptiste Rolland,en 1904, alors qu’il était encore gérant à Saint-Jérôme.
Alternance de photographies noir et blanc de Stanislas Rolland, de Jean Rolland, d’Olivier Rolland et d’Achille Rolland.
Et il a appelé cette compagnie-là,[voix hors champ] la Compagnie des Moulins du Nord, parce que son frère qui était président était pas entiché de l’avoir dans la Compagnie de papier Rolland. Et en 1904, mon grand-père a mis son fils, [mononc] Jean, gérant à Mont-Rolland et il a été là jusqu’en 1917, quand mon père a été nommé gérant et que [mononc] Jean est allé à Saint-Jérôme avec mon grand-père. J’avais [mononc] Jean qui a été président de 1928 à 1946, et j’avais [mononc] Achille qui était assistant-gérant à Mont-Rolland.
Photographie noir et blanc de Lucien Rolland, plus jeune. Il est debout dans un bureau.
[voix hors champ] J’avais hésité parce que, à ce moment-là, c’tait pendant la guerre pis tous mes confrères de classe à Polytechnique s’en allaient dans des, [caméra sur Lucien Rolland] soit des usines de guerre ou… Moi, j’avais pensé aller travailler dans le pétrole. Imperial Oil m’avait fait [un] offre. Mon père était pas trop fier de ça. Il m’a mis un peu de pression pour que je travaille dans la compagnie familiale et j’ai accepté. J’étais fier de le faire.
Photographie noir et blanc de Lucien Rolland avec ses cousins Roméo, Claude, Jacques, Marc, Albert et son frère Lanthier. Ils sont debout, un à côté de l’autre, à l’extérieur.
[voix hors champ] Mais je pense que c’est une des choses qui identifie la Rolland. La… C’est une grande famille [caméra sur Lucien Rolland] qui a donné la direction pendant 110 ans, ça veut dire qu’on a offert une continuité pendant 4 et 5 générations. Par contre, les employés, eux, ils étaient très souvent des employés qui travaillaient à la Rolland de père en fils, et il y avait comme un sentiment d’appartenance.