Bertha Clark-Jones : Justice pour toutes les Femmes
« Soit une dame. . . . J’y ai souvent pensé, même si je ne l’étais pas la plupart du temps. Je suppose que cela signifie ne pas être stupide, avoir du respect pour soi-même et pour les autres. » – Conseil d’un des frères de Bertha.
Bertha Clark-Jones (Houle) était une grande défenseure et militante des droits des opprimés. Elle a été la première femme autochtone à travailler dans l’armée de l’air. Elle a joué un rôle déterminant dans l’organisation de l’Alberta Native Women’s Voices.
Cette organisation est devenue une organisation nationale appelée Native Women’s Association of Canada (Association des femmes autochtones du Canada), une voix puissante pour les questions relatives aux femmes autochtones. Bertha a été la première présidente du NWAC.
Elle a collaboré avec d’autres éminentes femmes autochtones, comme Dorothy McDonald, pour s’attaquer aux difficultés rencontrées par les femmes autochtones. Elle a également joué un rôle actif dans les premières initiatives du Friendship Centre, qui comprend des programmes visant à répondre aux besoins des femmes autochtones de la région.
Un moment décisif s’est produit à l’hôtel Oil Sands Union, un soir de 1969 à Fort McMurray. Bertha a arrêté le groupe de musique alors qu’il jouait la chanson : “The Squaws Along the Yukon” en raison de ses paroles offensantes à l’égard des femmes autochtones.
Les membres du groupe se sont excusés et ont cessé de jouer cette chanson. La nouvelle s’est répandue dans d’autres établissements, dont la Légion Royale Canadienne, qui a décidé par la suite de ne plus faire jouer cette chanson dans aucun de ses établissements au Canada.
En 2007, Bertha a reçu le National Aboriginal Achievement Foundation’s Lifetime Achievement Award et en 2008, l’Ordre du Canada à Ottawa. Bertha n’a cessé de lutter pour l’égalité et la justice pour les femmes autochtones et leur peuple.