La Baie-des-Chaleurs
La Baie-des-Chaleurs doit son toponyme à cette baie remarquable qui caresse la rive sud de la péninsule gaspésienne. Avec un tel nom et un tel décor, et s’étendant sur plus de 40 km, voilà un véritable cadeau pour les agences de voyages. Pour les touristes, quelle belle invitation à ne pas refuser que de se rendre dans cette région du Québec qui vante justement sa baie des… chaleurs ?
C’est l’explorateur Jacques Cartier qui l’a baptisée ainsi. Il est allé jusqu’à prétendre qu’il y faisait plus chaud que dans certaines parties de l’Espagne. La réalité est quelque peu différente, toutefois ! Les communautés Micmacs qui vivaient dans la région utilisaient les noms de Maoi Pôgtapei, « la baie par excellence » et Ecketaan Nemaachi, « mer poissonneuse » pour décrire ses richesses particulières.
Le climat plus clément de cette région a attiré des vagues d’immigrants, créant des communautés de colons venus du Québec et de l’Acadie, en plus des Loyalistes fuyant la révolution américaine. La diversité culturelle a contribué à façonner l’offre unique de la Baie-des-Chaleurs et l’accueil chaleureux qui a été réservé à des générations de voyageurs.
La Gaspésie a donné naissance à plusieurs filles et fils célèbres, mais deux se sont démarqués tout particulièrement dans l’histoire du Québec, Mary Travers (mieux connue sous le nom de La Bolduc) et René Lévesque (premier ministre du Québec, de 1976 à 1985). Tous deux étaient originaires de la riche culture de la Baie-des-Chaleurs, où se mélangent un accent français coloré et une vision unique de la vie.