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L’empreinte touristique

Le tourisme et les touristes peuvent parfois déranger. Les infrastructures touristiques peuvent avoir un impact majeur sur les communautés et l’environnement. On parle beaucoup aujourd’hui de tourisme durable et de « tourisme sans empreinte ». Le tourisme durable est devenu un principe directeur dans les années 1990 pour garantir que les investissements dans les infrastructures, en particulier dans les pays en développement, apportent la prospérité à tous et non seulement aux fournisseurs multinationaux de services, comme les compagnies aériennes et les chaînes hôtelières.

Déjà dans le passé, des initiatives locales furent développées pour encourager les touristes à « acheter localement ». Les passionnés d’artisanat ont formé des coopératives pour aider les artisans à vendre leur bel ouvrage et leur ont suggéré de peaufiner leur travail afin de répondre aux attentes d’une clientèle de plus en plus exigeante.

Photographie noir et blanc d’un homme et d’un jeune garçon sur le bord de la route. L’homme et l’enfant sont vêtus d’une chemise blanche et d’un pantalon noir retenu par des bretelles. Derrière le garçon des bateaux de bois sont déposés sur le dessus d’une affiche sur laquelle il est inscrit « For Sale » à vendre.

La photographe américaine Lida Moser a photographié des enfants vendant des bateaux en bois le long de la route de la Gaspésie, à L’Anse-aux-Gascons en 1950.

 

Les infrastructures touristiques façonnent et parfois déforment les communautés. L’implantation des hôtels modifie le paysage bâti, les autocars ont besoin de rues plus larges et de stationnements plus grands. Les boutiques souvenirs obligent les autres commerçants à s’éloigner de la rue principale et les destinations touristiques sont souvent bondées en haute saison et désertes en basse saison. Développer une économie locale viable en même temps que l’économie touristique est devenue tout un défi.

Page couverture du livre de recette The Black Whale. La couverture est imprimée sur un carton rouge vif et présente le dessin d’une baleine noire. Une fine bande noire qui suggère des vagues divise la page en deux. On peut y lire, The Black Whale Cook Book Fine Old Recipes from the Gaspé Coast Going Back to Pioneer Days. Compiled by Mrs. Ethel Renouf – 1948

Le livre à succès Black Whale Cook Book présente des recettes transmises de mère en fille.

 

Les villes et villages gaspésiens sont aux prises avec les hauts et les bas de l’économie touristique depuis près d’un siècle. Le tourisme durable est la voie à suivre : assurer le développement des entreprises locales et la prospérité de l’économie touristique.

Carte postale. Photographie peinte à la main. Une femme est assise sur la galerie d’une maison. Elle brode une scène hivernale sur un tapis dont la base est posée sur ses genoux. Tout près d’elle, six tapis faits à la main sont déposés sur une clôture et un cadre, d’une scène hivernale, est accroché sur le mur extérieur de la maison. Dans l’ouverture de la porte ne jeune garçon observe sa mère broder.

Les artisans vendaient leurs produits artisanaux et leurs articles tissés dans des kiosques le long de la route gaspésienne.