L’empreinte touristique
Le tourisme et les touristes peuvent parfois déranger. Les infrastructures touristiques peuvent avoir un impact majeur sur les communautés et l’environnement. On parle beaucoup aujourd’hui de tourisme durable et de « tourisme sans empreinte ». Le tourisme durable est devenu un principe directeur dans les années 1990 pour garantir que les investissements dans les infrastructures, en particulier dans les pays en développement, apportent la prospérité à tous et non seulement aux fournisseurs multinationaux de services, comme les compagnies aériennes et les chaînes hôtelières.
Déjà dans le passé, des initiatives locales furent développées pour encourager les touristes à « acheter localement ». Les passionnés d’artisanat ont formé des coopératives pour aider les artisans à vendre leur bel ouvrage et leur ont suggéré de peaufiner leur travail afin de répondre aux attentes d’une clientèle de plus en plus exigeante.
Les infrastructures touristiques façonnent et parfois déforment les communautés. L’implantation des hôtels modifie le paysage bâti, les autocars ont besoin de rues plus larges et de stationnements plus grands. Les boutiques souvenirs obligent les autres commerçants à s’éloigner de la rue principale et les destinations touristiques sont souvent bondées en haute saison et désertes en basse saison. Développer une économie locale viable en même temps que l’économie touristique est devenue tout un défi.
Les villes et villages gaspésiens sont aux prises avec les hauts et les bas de l’économie touristique depuis près d’un siècle. Le tourisme durable est la voie à suivre : assurer le développement des entreprises locales et la prospérité de l’économie touristique.