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Matane

Matane n’est pas une ville touristique. Elle a toujours été un centre industriel avec une communauté qui s’est formée au fur et à mesure pour répondre aux besoins des populations établies dans l’arrière-pays. Matane était également un centre de services qui constituait un point de départ important pour ceux qui voyageaient vers l’est. Pour cette raison, elle possédait plus que sa part d’hôtels et d’établissements touristiques. C’était aussi le dernier endroit où la clientèle estivale d’alors pouvait obtenir des informations touristiques. Son phare a probablement été le premier office du tourisme, offrant aux nouveaux visiteurs des cartes routières et des informations essentielles à un séjour agréable et sécuritaire.

Photographie noir et blanc du phare de Matane adapté en bureau d’information touristique. Le boulevard Perron occupe le premier plan de la photographie. Le phare et la maison du gardien sont situés du côté droit de l’image. Sur le phare il est écrit : Bienvenue dans la Gaspésie. Une affiche sur le phare mentionne : Berceau de la Nouvelle-France. Une immense carte de la Gaspésie est affichée près du phare.

Le vieux phare de Matane a été transformé en office de tourisme municipal.

 

Avec la nature à portée de la main, la ville a développé sa propre industrie touristique qui sera en plein essor grâce à la pêche et à la chasse; de plus elle offrait l’hébergement aux milliers de voyageurs faisant la navette entre la Côte Nord et la péninsule.

Un homme, une femme et un enfant observent une carte de la Gaspésie. La carte et une affiche d’une dimension approximative de 4 pieds de haut par 8 pieds de large. Installée à l’extérieur à proximité du phare de Matane.  On peut y lire : Ville de Matane Métropole de la Gaspésie.

La ville de Matane s’est autoproclamée métropole de la région sur ce panneau d’affichage au bord de la route dans les années 1960.

 

La nature y occupe une place prépondérante. La passe migratoire de la rivière Matane est l’un des rares endroits de la région permettant d’observer de très près le saumon de l’Atlantique. Les curieux peuvent admirer ce roi indétrônable durant son fascinant parcours qui, chaque année, le ramène pour frayer dans la rivière où il est né.

Photographie couleur de deux saumons passant devant la vitre de la passe migratoire du barrage de la rivière Matane.

La passe migratoire sur la rivière Matane a transformé une infrastructure écologique en attraction touristique, permettant aux visiteurs d’observer le saumon de l’Atlantique à son retour dans sa rivière d’origine pour frayer.

 

À l’automne, Matane devient la capitale du chasseur, attiré par la plus grande densité d’orignaux au monde. La ville illustre bien cette dimension de l’économie touristique de la région, avec sa mosaïque de paysages marins, de collines et de rivières, de saisons de chasse… où, finalement, chaque visiteur y trouve son compte.

Photographie noir et blanc. Dans une Buick convertible, deux femmes, Eleanor Roosevelt et son amie Lorena Hickok s’apprêtent à partir. La voiture est stationnée à l’avant de l’hôtel La Belle Plage de Matane. Un valet de l’hôtel attend leur départ.

L’un des premiers arrêts d’Eleanor Roosevelt lors de sa tournée dans la région, fut à l’Hôtel Belle Plage de Matane le 15 juillet 1933.