Des nuits d’ensachage pour Léon Tremblay
Michaël Gravel et Corporation du Moulin Légaré
Léon Tremblay: Y’avait des moments clés où il fallait vraiment avoir de la farine. Pis là, Daniel était tout seul là-dedans. Et on marchait par éclusage parce que les portes fuyaient puis on manquait d’eau. Là, on disait à Daniel : « Occupe-toi pas de l’ensachage, fais de la farine, pis nous autres, on va s’occuper d’ensacher. » Le conseil d’administration, on faisait des nuits d’ensachage. Pis y’avait des amis qui venaient, pis là on s’installait pis on ensachait toute la nuit. On faisait ça au moins deux fois par année. On avait du fun, c’est sûr, tsé avec du café, on avait du plaisir. Mais c’était vraiment la croix et la bannière parce qu’on n’aurait jamais été capables de fournir pour la farine, si on n’avait pas fait ça, dans ce temps-là.