Nettoyer et refaire le plancher du moulin avec Léon Tremblay
Michaël Gravel et Corporation du Moulin Légaré
Léon Tremblay : Ici on avait un sérieux problème de vermine, c’était incroyable. Daniel, en tout cas, y chassait les vermines, pis on n’avait pas le droit d’avoir de chat, on n’avait pas le droit d’avoir d’animaux. Pis, une fin de saison, au mois d’octobre je pense, là j’ai dit : « Non c’est assez ! ». Là, j’ai commencé à lever des planches. Y’avait deux sections. T’avais une section un peu plus haute. On a levé ça, il y avait peut-être un pied et demi de farine là-dedans avec des chemins de vermine. C’était fou, fou, fou. Faque là, on a tout enlevé le plancher. J’avais demandé à la Ville de m’amener un conteneur. On a tout jeté ça aux vidanges, pis on a sorti l’épaisseur de vieille farine. On a tout lavé dans ce temps-là, l’écologie c’était moins… On a tout lavé jusqu’à la pierre, tout ce qu’il y avait en dessous. Après ça, pour ne pas que la farine tombe sur la roche, on a remis un papier noir, dans ce temps-là, puis là on a refait le plancher au complet, avec de la planche de 10 pouces par 2 pouces qu’on avait trouvées, j’peux pas dire… j’sais pas si c’est mon chum qui m’avait vendu ça, Lucien ou… En tout cas, on avait réussi à tout refaire le plancher, puis depuis ce temps-là, en tout cas, ç’a donné une bonne… ç’a coupé au moins de 90 % les problèmes de contrôle de vermine qu’on avait. Mais ça, c’était un très très gros contrat.