Financer les activités du moulin avec la vente de galettes et de farine
Michaël Gravel et Corporation du Moulin Légaré
Ernest Labelle : Durant l’été, on sortait 5-6-7 fois par été.
Victor Rioux : Au centre d’achats.
Ernest Labelle : Avec les poêles. Victor, son camion. On chargeait les poêles dans le camion. On s’en allait à une place faire de la galette. Saint-Augustin, Rosemère, Saint-Jérôme, un peu partout, les dimanches. Aussitôt qu’il y avait une petite activité quelque part, y nous invitait pour faire de la galette. On partait, on allait faire de la galette. Ça c’était pour faire des revenus. C’était calculé d’avance. Moi je calculais ça : si il fait beau, on va faire tant, on va pouvoir faire telle affaire, pis tsé pis… Eille ! C’était comme ça tout le temps.
Léon Tremblay : S’il avait fallu comptabiliser les dépenses, on n’aurait jamais fait tout ça.
Ernest Labelle : Ben non, parce qu’on faisait ça pour rien.
Léon Tremblay : Nous autres qui payaient le gaz, on payait tout.
Ernest Labelle : Ça nous coûtait des sous faire ça.
Léon Tremblay : [Rires] On allait s’amuser dans le fond.
Ernest Labelle : Pendant les Fêtes, y nous invitait pour aller vendre de la farine. Mais ça, c’était pas pire parce que c’était payant, parce que sur le conseil d’administration, on avait, pendant deux, trois ans, avant que ce soit Roger qui soit le trésorier, y’était directeur du centre d’achats, il était sur notre conseil d’administration. Pis y nous invitait dans le temps des Fêtes, un gros kiosque en plein milieu de la place. On vendait de la farine, ç’avait pas de bon sens. Pis, ça au moins, ça permettait de financer un peu. On finançait ça avec des activités comme ça. Festival…