Le bluteau de Wakefield

Ernest Labelle : Mais il fallait rééquiper le système, parce qu’on avait sur la moulange qu’on remontait… Y’avait pu de mécanisme, y’avait pu rien. Pis, avec des contacts, j’apprends que le moulin de Wakefield qui appartenait à Parcs Canada fermait. Y’avait beaucoup de pièces qu’on avait besoin qui s’en allaient au Musée des sciences et de la technologie à Ottawa. Pis on a réussi (ben, c’est toujours des contacts, hein ?) à avoir un bluteau qui, au lieu d’aller au Musée des sciences et de la technologie à Ottawa, y s’est envenu ici, à condition qu’on aille le chercher. Faque, on a été le chercher; ça pesait une affaire comme 2 tonnes. [Rires] On l’a défait, on l’a remonté. Il a été prêté, à condition qu’y fonctionne. Si on arrête de le faire fonctionner, il s’en retourne au Musée des sciences et de la technologie à Ottawa. C’était… C’est une histoire un peu…

Léon Tremblay : Pierre-Paul était pas avec vous autres dans ce temps-là ?

Ernest Labelle : Oh oui. On était tout un groupe : Daniel, Victor, Pierre-Paul et Jacques Langlois qui était venu avec nous, Jacques Langlois de la Ville.