Les premières visites au moulin Légaré vues par Léon Tremblay
Michaël Gravel et Corporation du Moulin Légaré
Léon Tremblay : Parce que quand… J’me rappelle quand les meuniers… pis les gens connaissaient quelqu’un, y faisaient pas payer. Tsé, fallait juste… Y’avaient juste à dire qu’y venaient acheter de la farine. C’est sûr qu’y avait la visite guidée au complet. [Rires] Après ça, on a fait des expériences… J’vas t’en compter une bonne! Là, on dit : « Ben, on peut pas garder le moulin fermé les fins de semaine », parce que ça commençait à être connu quand on faisait, voyons, la Saint-Jean. Faque là, ça se promenait sur le pont, là les gens y venaient et ils voulaient venir les fins de semaine parce qu’il y avait une petite publicité qui se faisait au poste de radio des Laurentides, je sais pas comment il s’appelle…
Mélanie Séguin : CIME ?
Léon Tremblay : CIME. Ça fait que là on avait engagé des… Ben pas des personnes, une personne par fin de semaine qui venait pour assurer les visites, mais y’avait pas eu de formation. Quelqu’un qu’on connaissait, on faisait pas d’entrevue, c’était pas scientifique ben ben. Fait que, y s’installait à la porte, pis là ça jasait à la porte, les gens rentraient. Des fois, je venais le dimanche là pis c’est elle qui s’occupait de tout. Elle avait sa petite caisse, mais les gens rentraient pareil, pis, pas de problème avec ça. Tout le monde discutait. C’est sûr que ça faisait visiter le moulin, mais c’était pas avec ça qu’on pouvait survivre là.