Roger Pelerin
À tant voir dans les brumes matinales des nuages « Pellerin » se cumuler en montées fulgurantes…
Une référence à Roger Pelerin, artiste en art visuel d’Abitibi-Ouest, qui se caractérise par ses nuages très présents aux formes rondes et bien découpés.
Transcription
Finalement la gravure c’est presque trois métiers. Tu as le premier métier, l’artiste, le dessinateur qui va faire le dessin. Le deuxième métier, c’est le graveur qui va graver la planche. Le troisième c’est l’imprimeur qui va l’imprimer.
J’ai l’impression que ça ne fera pas une belle impression icitte.
On va dire que c’est pas pire ça.
(Incompréhensible)
Tu vois lui, sa boucle de ceinture, je lui ai mis un bateau à voile. Pour montrer que c’est un Madelinot ça là là.
Tu vois même dans ça, les motifs du plancher, j’ai bien faite de faire ça parce que ça fait de la couleur. Une autre sorte de nuance comparativement à la robe de la madame qui a vraiment l’air presque en couleur.
Tout ça, c’est toute sa grande robe à elle qui fait toute ressortir les autres finalement. Pis encore le blanc en arrière.
Je trouve ça le fun le titre : Nepawa, l’île où on campe en passant, où l’on s’arrête en passant. Alors les gens qui ont passé. Quand tu passes quelque part, tu fais un feu de camp, tu fais quelque chose, tu bâtis une maison pis tu passes. Moi-même je passe. Je suis bien heureux de passer. C’est ça l’inéluctable : on passe. (rires) Lorsqu’on prend le sens, lorsque les Indiens disent la terre a été prêtée. Je vois que ça m’est prêté. Ça fait que tu la respectes d’autant plus à ce moment-là lorsque tu sais que ce n’est pas à toi, ça ne t’appartient pas. Ça t’est prêté.