Débardage du bois sur la rivière Kinojévis en hiver, à la hauteur du pont de l’aéroport
Rouyn, 1970
Série Industrie forestière, 1970-1979
BAnQ Rouyn-Noranda, Fonds François Ruph (P227, S40, P102).
Le flottage du bois a été interdit par la suite en raison de la pollution créée par le mercure libéré par les arbres ayant coulé au fond.
[…] au milieu des années 1970, le Regroupement des mouvements populaires du Témiscamingue entreprend une campagne afin de faire cesser les activités de flottage du bois sur les lacs et rivières de l’Abitibi-Témiscamingue. Rapidement, de nombreux citoyens et groupes régionaux souscrivent à cette revendication. Ils allèguent la pollution des cours d’eau et les ennuis causés aux propriétaires riverains du lac Témiscamingue pour justifier leur demande. Après plusieurs semaines de revendications et de moyens de pression divers, la compagnie Tembois accepte de mettre fin au flottage du bois dans la région. C’est alors que l’industrie du camionnage se substitue aux remorqueurs de bois pour alimenter l’usine de Témiscaming. En 1978, les camps de drave sont fermés et les remorqueurs de bois du réseau hydrographique de l’Outaouais supérieur cessent de circuler.
Source de la citation : Marc Riopel, « L’industrie forestière en Abitibi-Témiscamingue, depuis 1960 », dans À travers le temps enr., Hudson, 23 décembre 2002.