Plein air et loisir
Avec plus de 50 000 km2 de forêts et 22 000 lacs et rivières, les adeptes de plein air de l’Abitibi-Témiscamingue sont choyés. Ils sont d’ailleurs proportionnellement plus nombreux à pratiquer leurs activités favorites dans leur propre région que ceux du Québec en général.
Déjà, à l’époque de la colonisation, les premiers habitants organisent des activités pour profiter de loisirs en nature : banquets, balades en bateau, courses de raquettes ou de traîneau à chien, parties de hockey sur la rivière gelée, etc. La cueillette de petits fruits ou de champignons, autrefois liée au commerce ou à la subsistance, se pratique aujourd’hui comme un loisir et connaît un regain de popularité.
En Abitibi-Témiscamingue, c’est durant les années ’60 que l’on se préoccupe davantage de développer l’offre touristique pour les loisirs en nature autres que la chasse et la pêche : plusieurs sites récréatifs sont aménagés à cette fin. De plus, pour organiser des événements et activités d’envergure, c’est la mobilisation par le bénévolat qui démarque la région pendant longtemps. On pense au Tour de l’Abitibi (1969), à la Magie des Neiges d’Amos ou à la Traversée du lac Abitibi (1993). Ce sont aussi des événements maintenant disparus comme les courses de canots de Senneterre (1961), les régates de Ville-Marie (1981) ou le Raid des Conquérants (1997).
En soudant les communautés, les loisirs en plein air ont favorisé le sentiment d’appartenance à la région. Aujourd’hui, c’est le tourisme d’aventure qui a la cote et plusieurs entrepreneurs privés planifient des circuits de canot, traîneaux à chiens, ski de fond, randonnées à vélo de montagne ou à cheval.
Entrevue avec France Lemire
France Lemire est consultante en développement de l’offre plein air en Abitibi-Témiscamingue. Elle arpente le territoire afin de géoréférencer les parcours et les attraits. Une exploratrice des temps modernes! Elle témoigne ici de sa passion et ce qu’elle signifie dans sa vie.