Les sciences naturelles

Herbage et couple de canards malards dont les couleurs se reflètent dans l’eau en avant-plan.

À fleur d’eau. Peinture à l’huile par Norbert Lemire, 2001.

La région représente un territoire idéal d’observation, d’études et de recherches sur la faune, la flore et les phénomènes naturels.

William Baldwin est le premier botaniste à parcourir le territoire dans les années ’50. Il recueille 16 464 spécimens d’herbier pour le Musée national du Canada, ce qui stimule la relève locale. En 1966, les membres du Club Sciences Harricana du Séminaire d’Amos, dirigé par l’abbé André Asselin, vont mettre sur pied le Camp-école Chicobi près de Guyenne, offrant des camps de vacances spécialisés en sciences naturelles et des activités éducatives pendant près de 50 ans. Étant représentative du milieu naturel de l’Abitibi avant la colonisation, la réserve écologique Chicobi est officiellement constituée en 2002.

Photographie noir et blanc d’un homme qui organise un herbier disposé sur une grande table dans un bureau.

Sélection de feuilles séchées pour le compte des Productions Noril, de Guyenne.

Au début des années ’40, les développements agricole et minier font prendre conscience de l’appauvrissement des milieux naturels et de la faune. La réserve de chasse et pêche Aiguebelle est d’abord créée en 1945 suite à ces préoccupations. C’est en 1985 que l’on officialise le parc national, voué à la conservation et la protection de ses ressources naturelles. Elles témoignent de la fonte des glaciers il y a 11 500 ans et d’autres phénomènes géologiques et géomorphologiques. Son socle rocheux, d’origine volcanique, s’est constitué il y a plus de 2,7 milliards d’années. Des aménagements réalisés à la fin des années ’70 vont améliorer l’accès au site (sentiers, camping) et on y fait désormais l’interprétation de ces patrimoines naturels et culturels.

Photographie couleur de deux personnes accroupies en forêt, qui regardent un cahier. L'une d'entre elles porte un costume d'employé de parc national québécois.

Une activité d’interprétation au parc Aiguebelle en 1984.

Plusieurs autres sites en région permettent l’observation ou l’étude des richesses naturelles, grâce au travail et dévouement des scientifiques et des amateurs. Cette abondance ne peut qu’éveiller notre curiosité et notre émerveillement.

Photographie noir et blanc d'une montagne avec à l'avant-plan un homme vu de dos qui observe à l'aide de jumelles.

Vue sur le mont Chaudron. À l’avant plan, un homme est en observation avec des jumelles.

Plein air et loisir La nature dans l’imaginaire et la spiritualité des Premières Nations