Geneviève Couvrette et l’escalade de bloc
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Photographie de Jean-Sébastien Berlinguette, collection Martine Lavallée
La grimpeuse Geneviève Couvrette effectuant un «problème» de bloc.
Le bloc se pratique sur des murs rocheux de hauteur (de 3 à 20 mètres) et consiste à se déplacer à la verticale, en diagonal ou même à l’horizontal avec pratiquement aucun matériel. Les seuls équipements nécessaires sont, la poudre de magnésie (comme en gymnastique), les chaussons d’escalade et un matelas de protection (appelés aussi crash pads) contre les chutes au sol. Les grimpeurs escaladent le bloc sans être assurés, mais parés par d’autres grimpeurs. Auparavant considéré comme un simple support d’entraînement, il est devenu une véritable discipline faisant l’objet de compétitions. L’objectif en soit est de faire des mouvements pour atteindre la fin du problème. Ici sur le bloc, on troque le terme « voie » pour le terme « problème ». Les mouvements souvent uniques et différents rendent les grimpeurs très forts, mais les risques de blessures sont toutefois plus grands.
Même si l’escalade de bloc fait officiellement ses débuts internationaux dans les années 1990, quelques-uns de nos pionniers aimaient particulièrement «jouer» sur le bloc de Ben.