Claude Lavallée parle de ses débuts de grimpeur en 1954.
Source:
Vidéo réalisée par Mathias Arroyo-Bégin pour la Fédération québécoise de la montagne et de l’escalade (FQME).
Informateur: Claude Lavallée Président-fondateur de la FQME
Date: 10 août 2019
Lieu: Val-David
Photo #1 d’un skieur inconnu; collection Claude Lavallée
Photo #2 de Claude Lavallée dévalant une pente à ski; collection Claude Lavallée
Extrait du film U.S. Navy training film # MN-2340B Shipbuilding Skills -Rigging- Use And Care Of Fiber Rope, 1944.
Extrait du film «50 ans c’est jeune» de la FQME 2019
Claude Lavallée nous parle de ses débuts en escalade, en 1954, à Val-David, le berceau de l’escalade dans l’est du Canada.
Photo en noir et blanc d’un skieur de fond de dos.
Photo couleur de Claude Lavallée dévalant une pente à ski.
Claude Lavallée est assis devant des blocs rocheux face à la caméra et donne des explications sur pourquoi et comment il a commencé à grimper.
[Claude Lavallée] La neige fondait et mon enthousiasme fondait avec.
Le centre de ski est fermé.
Je me suis dit: Tiens, on va se lancer en montagne, mais dans les rochers.
Et c’est comme ça qu’au Champs-Élysées [une paroi d’escalade à Val-David] en premier, on est allé se planter à la verticale, assuré du haut.
Extrait d’un film en noir et blanc, datant de 1944, de la marine Américaine avec des scènes de travaux sur un voilier où on partage les méthodes et techniques pour l’entretien des cordes.
[CL] Puis des cordes, on connaissait pas ça, alors je suis allé me chercher une corde de marine, pour les voiliers du temps, qui était en chanvre.
Donc je me suis acheté une corde en chanvre, j’ai demandé au gars: Elle résiste à quel poids?
Il me dit: Ça résiste jusqu’à 300 livres. Je réponds: Je pèse 150, c’est bon comme la banque.
Extrait d’un film en noir et blanc, datant de 1944, de la marine Américaine où on voit un homme entretenir des cordes dans un entrepôt.
[CL] Pour être plus sécuritaire, je vais grimper en double corde.
Ce qui donnera 600 livres de résistance si je fais une chute.
C’est dans cet esprit de naïveté que j’ai commencé à grimper.
Te rends-tu compte?