Article publié dans Le Devoir le 10 juin 1948
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Article publié dans Le Devoir, 10 juin 1948; collection BAnQ numérique.
Val-David terre d’accueil
« Pour le citadin habitué au fracas des tramways, Val-David semble sommeiller au creux de ses montagnes. »
L’expression du journaliste du journal Le Devoir, François Zalloni, fait sourire, mais elle était probablement à propos il y a 70 ans.
« Car l’été c’est la saison du tourisme. Et le tourisme est l’industrie principale, disons même unique, de Val-David. L’importance de ce village est en rapport étroit avec l’intérêt que lui témoignent les touristes. »
« La note caractéristique de ce coin des Laurentides, c’est l’empressement que mettent tous les gens de l’endroit à bien recevoir les visiteurs ou à imaginer ce qui pourrait les attirer et les garder. Car le touriste est un personnage difficile qui ne peut se contenter d’admirer un joli paysage… encore faut-il qu’il puisse se nourrir et loger confortablement. »
Cette «capacité d’accueil», elle est encore liée à une industrie de la construction: Val-David regorge d’artisans et menuisiers capables d’accommoder les touristes qui s’installent dans des chalets pour l’été.
En 1947, Val-David n’avait pas encore de mairie et le magasin général d’Arthur Saint-Louis sert d’entreposage pour les registres officiels.