Joan Adams du Women’s Volunteer Reserve Corps

En mars 1941, Joan Adams est nommée la commandante supérieure de la section verdunoise du Women’s Volunteer Reserve Corps. 

Extrait audio en anglais : entrevue avec Joan Adams (J.A.), réalisée par Serge Durflinger ( S.D.).  

Traduction en français:

S.D. : Parlons du type de femmes qui se joignaient au Women’s Volunteer Corps.
J.A. : Eh bien, nous étions patriotiques. Nous étions des féministes, dans la mesure où nous croyions au mariage et à la vie au foyer. J’étais célibataire, mais je n’y étais pour rien. Mon fiancé avait été tué. Mais nous étions des femmes qui aimaient les enfants de notre famille. Après tout, c’était nos frères, nos amoureux, nos fils, nos neveux et nos pères qui étaient confrontés à la mort. Et nous aurions été prêtes à y laisser notre peau pour leur être utiles. 
J.A. : Je suppose que certains devaient trouver qu’il y avait un côté « glamour » à tout ça, mais je n’ai pas rencontré ce genre de personnes sous mon commandement. J’ai plutôt rencontré des femmes qui, dans certains cas, n’avaient pas les moyens d’acheter l’uniforme. Mais elles voulaient travailler pour nous. Et nous allions rendre ça possible pour elles. Pas en utilisant les fonds du bataillon, mais en puisant dans nos propres portefeuilles pour qu’elles aient leur uniforme, parce qu’elles en méritaient un. C’était un groupe merveilleux de personnes dévouées. Et nous avons eu notre lot de difficultés. Il y a eu des moments, je crois, où j’ai été très virulente. Je ne tolérais aucune frivolité. Si elles voulaient porter l’uniforme d’un soldat, elles devaient en être dignes.

Traduction en français du texte en-dessous de la photographie:
À L’HÔPITAL [Traduction libre]

Mlle Joan R. Adams, commandante de la Women’s Volunteer Reserve Corps, vient tout juste de subir une chirurgie à l’Hôpital général de Montréal. L’organisation sous son commandement a récemment œuvré très activement dans le cadre des campagnes d’emprunt de la Victoire, des défilés et des black-out du lundi.