La guerre dans les foyers
La vie quotidienne des Verdunoises est complètement transformée par les restrictions imposées lors des guerres mondiales, transformant leurs habitudes de consommation.
Les Verdunoises doivent conserver vêtements, os, graisses, papiers, pots en verre, chiffons, et autres articles ménagers utiles à l’effort de guerre. En plus, les familles doivent composer avec des rationnements au niveau de l’alimentation, notamment pour le sucre, le beurre et la viande.
À compter de 1943, les Verdunoises reçoivent un carnet de rationnement avec des quantités limitées de bons ou de timbres échangeables contre certains produits rares. Pour pallier ce manque de denrées, les familles cultivent des jardins« de la victoire». La Ville compte des centaines de ces potagers qui contribuent à produire des denrées alimentaires pour des milliers de Verdunois.
Écoutez l’extrait audio avec transcription en français de Noëlla Bisson qui raconte des changements de comportements jusque dans les maisons.
Bien qu’il soit peu probable que la ville soit attaquée, des mesures de protection civile sont mises en place durant la Deuxième Guerre mondiale. Ainsi, le Civilian Protection Committee de Verdun est créé en juin 1940 pour former des bénévoles qui pourront aider les policiers, les pompiers et le personnel hospitalier advenant une attaque aérienne. Le comité organise des présentations publiques des méthodes de précaution à mettre en place contre ce genre d’attaques. Il montre les techniques des premiers soins et de contrôle d’incendies causées par des bombes incendiaires, en utilisant des pompes et des pelles.
Les citoyens de Verdun participent également à d’impressionnantes simulations d’attaques aériennes et de black-out. Le «bombardement» de l’hôtel de ville en octobre 1942 est si réaliste, que plusieurs résidents croient à une vraie attaque!
Écoutez l’extrait audio avec transcription en français de Noëlla Bisson qui décrit les black-out à Verdun.