Entrevue avec Carole St-Jarre
Date de l’entrevue : 2019
Crédits : Société d’histoire de Malartic
Titre de la photo : Les infrastructures de la mine Malartic Gold fields
Date de la photo : Entre 1945 et 1947
Crédits photo : Crédits : BAnQ, Rosemont-La-Petite-Patrie, Cartes postales, 4743322_1
Carole St-Jarre nous parle des villages privés des minières.
Madame Carole St-Jarre: « À Gold Fields, c’était plus loin. Il y a le chemin qui rentre à la Gold Fields qui fait à peu près, je dirais, probablement un kilomètre ou deux. De la grande route. Après à gauche, c’était la route qui menait aux maisons. Eux, ils avaient un magasin qui était juste en arrivant. C’était plus le magasin pour les mineurs. Donc, pour les vêtements, les bottes, ces choses-là. Il y avait un magasin général. Il y avait aussi la poste : Halet. Pendant une certaine période, c’est mon père qui allait mener les sacs de courrier aux magasins de la Gold Fields et à celui de la East [Malartic]. Ça arrivait à Malartic. Autrefois, les premières années, ça arrivait à l’ancien bureau de poste et après au nouveau. Il allait chercher ça et il allait mener ça aux deux villages. Le village de Gold Fields, j’en ai moins souvenir. C’était tout le même modèle de maison. Comme les villages miniers. Quand on allait en Ontario, on passait à Kirkland Lake, Larder Lake et Virginia Town et tout ça. On voyait que c’était la même moutarde d’affaires. Les mêmes maisons blanches avec des petits pignons à quatre versants ou deux versants. Et la maison du gérant, du directeur, était très évidente. Elle était plus grande et beaucoup plus grosse que les autres. »