L’enquête sur le village de squatters de Roc-d’Or
En 1942, devant la croissance continue de Roc-d’Or et la multiplication des tentatives d’incorporation municipale et d’organisation scolaire, le député libéral et ministre des Terres et Forêts Pierre-Émile Côté lance une enquête afin de décider de l’avenir du village de squatters. Trois options sont sur la table : l’incorporation en ville indépendante, l’annexion à Malartic ou la destruction de Roc-d’Or.
L’ingénieur civil Burroughs Pelletier, qui dirige la division des villages miniers, ainsi qu’Edmond Pouliot, le sous-chef du Service des Terres, sont désignés pour mener l’enquête. Au cours de l’été 1942, ces deux fonctionnaires visitent le village à deux reprises. Ils rencontrent divers protagonistes : les membres des clergés, les compagnies minières, les autorités scolaires, le conseil de ville de Malartic et les résidents de Roc-d’Or.
Les enquêteurs mènent de multiples recherches, notamment auprès des différents ministères, afin d’avoir un aperçu juste de la situation. De plus, une liste de 397 noms est envoyée au bureau du procureur général afin de vérifier les antécédents judiciaires des résidents de Roc-d’Or.
À la lumière de leur enquête, les deux fonctionnaires affirment que l’élimination du village est la seule option acceptable.