Rue principale de Braeside, vers 1905
1993-0007 fonds Braeside Women’s Institute, Archives Arnprior & McNab/Braeside.
Carte postale de la rue principale de Braeside vers 1905, alors que George Arthur Dack louait un magasin d’Archibald McKinnon.
Selon plusieurs sources, Braeside devrait son nom à Mme George Neilson, une femme d’origine écossaise qui s’est établie à Arnprior en 1867. « Brae » signifie côte en gaélique. Le nom de Braeside décrivait donc parfaitement le village qui s’est développé sur la côte abrupte derrière la scierie.
Le révérend Henry Usborne, un bûcheron de Portage-du-Fort, achète le site qui deviendra le village de Braeside en 1869. Il y construit une scierie au pied de la côte, entreprise qui sera achetée par les frères William, James, John et David Gillies de Carleton Place en 1873. Grâce à leur gestion prudente, l’entreprise familiale fleurira et assurera la survie du village.
Passons rapidement à l’an 1973. Plusieurs commerces ont pignon sur la rue principale : la station-service Rafter’s, le magasin de télévision et d’électroménager Bethune’s, l’épicerie Leitch’s et le magasin d’ameublement Perreault. Les villageois doivent encore se rendre à Arnprior pour aller à la banque, acheter un véhicule ou encore une paire de chaussures au magasin Farmer Bros, mais autrement, le village est presque entièrement autonome.
Aujourd’hui, les gens passent par Braeside en route vers ailleurs, mais à moins de s’arrêter au comptoir postal, de magasiner des meubles chez Braeside Home Furnishings ou de casser la croûte chez Betty’s Chips, ils ratent l’occasion de découvrir le charme de ce village à flanc de coteau.
Pour plus d’information sur l’histoire de Braeside entre 1869 et 1950, veuillez consulter le Braeside Women’s Institute Tweedsmuir History Book 4. Voir www.collections.fwio.on.ca