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Brian Whyte (résident de Braeside) 1980-1989

Une scierie faite de briques est entourée de piles de bran de scie l’hiver, avec un château d’eau et un incinérateur à déchets en arrière-plan.

De la vapeur s’élève de la scierie principale et des séchoirs à bois un jour d’hiver froid, vers 1980.

 

Dans son auto, Brian franchit lentement la barrière de la scierie en scrutant la cour. Il cherche quelqu’un à qui demander comment se passent les négociations avec le syndicat. Des 240 employés chez Gillies, 185 sont membres de l’International Woodworkers of America. Ils veulent une augmentation immédiate de 0,50 $ l’heure et des augmentations supplémentaires pendant les deux prochaines années.

Il y a toujours quelqu’un avec qui piquer une jasette à l’écorceuse, alors il se dirige vers la rive. Il vient de rendre visite à son ami, Gerald Desjardins, qui remplissait son camion d’eau pour faire ses livraisons au village. Sa jambe gauche lui élançait encore, une vieille blessure de guerre qui fait des siennes en hiver.

Deux vieux remorqueurs reposent sur des billes de bois à côté d’un hangar de bois délabré au bord de l’eau en hiver.

Deux vieux remorqueurs entreposés pour l’hiver à côté du monte-billes de la scierie Gillies, vers 1980.

 

Brian pense au fait qu’il gagnait seulement 0,77 $ l’heure quand il a commencé à travailler à la scierie, en 1957. Il doute que l’entreprise accepte les demandes d’augmentation de salaire.

Il doit bientôt se rendre au Centre R. A. pour voir comment avancent les préparations du Carnaval d’hiver de Braeside. Ce matin, il a accepté de préparer des crêpes avec Bill « Le Chef Pierre » Meek, et il joue au hockey en après-midi. Il espère avoir de bonnes nouvelles à partager d’ici là.