Les femmes canadiennes dans les STIM
L’histoire de la participation des femmes canadiennes aux STIM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) abonde en histoires de détermination et de persévérance féminines. Les femmes apportent des idées nouvelles, des perspectives différentes et des expériences de vie uniques aux STIM. Leur travail dans ces domaines a donné lieu à des découvertes et à des innovations révolutionnaires.
Même si les accomplissements des femmes sont légion, les hommes sont encore plus nombreux qu’elles dans les STIM. Un meilleur équilibre du nombre d’hommes et de femmes travaillant dans ces domaines est nécessaire. L’égalité des sexes ne pourra toutefois commencer que lorsque l’accès et la participation des femmes et des filles aux STIM s’élargiront.
À mesure que les domaines des STIM prenaient leur expansion au Canada au cours des cent dernières années, les femmes n’ont pas été en mesure d’y participer de façon égale. Initialement, cette inégalité était attribuable à la quasi-absence des femmes sur les lieux de travail et à leur exclusion des études supérieures.
Au début du 20e siècle, la plupart des femmes ne travaillaient pas à l’extérieur de la maison et ne représentaient que 13 % de la population active du Canada. Lorsqu’elles travaillaient, elles étaient le plus souvent femmes de ménage, enseignantes, couturières et vendeuses.
Dans les années 1950, le nombre de travailleuses a doublé, et les femmes constituaient alors plus de 20 % des étudiants universitaires à temps plein au Canada. L’accès élargi à l’éducation universitaire a permis à davantage de femmes de devenir médecins, dentistes, chimistes et techniciennes de laboratoire que jamais auparavant.
De nos jours, beaucoup de choses ont changé. Les femmes constituent maintenant près de la moitié de la population active et obtiennent plus de la moitié des diplômes universitaires décernés au Canada. Il n’empêche que les femmes sont encore moins enclines à viser l’obtention de diplômes se rapportant aux STIM. À l’heure actuelle, deux fois plus d’hommes obtiennent des diplômes en STIM que de femmes. De plus, une fois les études terminées, ces hommes ont deux fois plus de chances d’obtenir un emploi en STIM que les femmes possédant les mêmes diplômes. Selon Statistique Canada, en 2020, seulement 24 % des postes liés aux STIM étaient occupés par des femmes dans ce pays. Il est donc temps d’explorer les moyens d’y intéresser plus de femmes !
Vidéoclip (en anglais) avec transcription traduit en français : La Dre Hilliard parle des énormes progrès réalisés par les femmes médecins.