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L’importance des mines de Bell Island à l’effort de guerre des Alliés

En 1942, tout portait à croire que l’Allemagne, l’Italie et le Japon allaient gagner la Deuxième Guerre mondiale. Les Alliés peinaient à lutter contre l’armée allemande en Afrique du Nord et contre les Japonais dans le Pacifique.

La Grande-Bretagne, le Canada, les États-Unis, Terre-Neuve et les autres pays alliés se dépêchaient à augmenter leurs forces militaires et mobilisaient leurs industries à produire plus de matériel de guerre : avions militaires, chars d’assaut, navires, canons, fusils et munitions.

Trois rangées de dizaines de chars d’assaut et des ouvriers dans une usine

Production de chars d’assaut durant la Deuxième Guerre mondiale (cliquez pour agrandir)

Des quantités énormes d’acier étaient requises afin de suppléer à cette augmentation de la production de guerre, et le fer constituait la principale matière première dans la fabrication de l’acier.

Deux ouvriers dans une aciérie versant de l’acier en fusion

Coulage d’acier en fusion dans une aciérie canadienne

 

Pendant ce temps à Bell Island…

À cette époque, les plus grandes mines de fer à haute teneur de l’Empire britannique se trouvaient à Bell Island, Terre-Neuve. Bell Island était la seule source d’approvisionnement en fer pour les grandes aciéries de Sydney en Nouvelle-Écosse. En 1942, le quart du fer et de l’acier du Canada étaient produits à Sydney.

Deux travailleurs opérant une foreuse de roches dans un puits de mine à Bell Island

Forage de minerai de fer dans une mine à Bell Island

Les mines de fer de Bell Island, ainsi que les aciéries et mines de charbon de Sydney, appartenaient toutes à la même compagnie, la Dominion Steel and Coal Corporation.

Une pelle mécanique chargeant du minerai de fer dans un wagon et deux ouvriers dans un puits de mine

Chargement d’un wagon dans une mine de fer à Bell Island

Dès le début de la guerre, les Alliés se sont rendu compte de l’importance stratégique des mines de fer de Bell Island dans leur effort de guerre. Malheureusement, l’Allemagne en était aussi venue à cette conclusion.